Toulouse ô toulouzzzzzzzzzzzze !

Publié le 01 septembre 2009 par Carmel

Çà y est. C’est reparti. Dès aujourd’hui, nouveau plan d’entraînement. Cette fois, c’est pour le marathon du Grand Toulouse le 25 octobre prochain.
Mon objectif ? le même depuis 18 mois, je suis constant moi. En amour. En amitié. Et en marathon. 3 h 15 donc. Soit 12,98 km/h. 4 minutes 37 au km. 55 secondes au 200 m… Faut aussi que je vous dise. Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant… du marathonien qui franchit la ligne. Toujours le même. J’arrive sur la place du Capitole. L’écran géant projette mon image L’hélico de TéléToulouse survole le public. La foule est en liesse. Mel hurle mon prénom : « Robert, Robert ». Oui. Parce que Mel m’appelle Robert quand elle me voit courir. Elle me dit que je ne ressemble à rien. Pardon à tous les Robert qui courent. Que j’ai la tête dans les épaules. Que je suis tout crispé du visage. Que je devrai épiler mes cuisses de grenouille, les vrais coureurs qu’elle voit à la télé, et ben, z’ont pas de poils.
Vous comprenez pourquoi je cours maintenant ? mais rendormons-nous un instant. Je passe la ligne d’arrivée sous l’objectif des photographes. Le port de tête altier. La foulée aérienne. L’index pointant le chrono qui affiche : 3 heures 14 minutes 59 secondes. Vous imaginez la scène ? non ? Je vous aide. Vous avez vu Békélé à l’arrivée du 10 000 m à Berlin. Non ? et Usain Bolt ? si, Usain Bolt vous l’avez forcément vu, accroupi à côté du chrono. Et bien moi, à l’arrivée d’un marathon, c’est tout… différent. Impossible de faire la flèche. Impossible de m’accroupir près du chrono. Mes jambes me portent à peine. J’ai du mal à courber la tête pour qu’un bénévole me passe la médaille autour du cou. Robert à l’arrivée c’est un zombie version G. Romero dans La nuit des morts-vivants. J’erre à la recherche d’une petite gâterie. Précision : une pâte de fruit, une banane… Je me demande pourquoi je suis là. Et surtout, pourquoi je n’ai pas réussi à faire 3h15… Mais à Toulouse, rien ne sera pareil. Puisque je l’ai rêvé. Enfin, c’est ce que je me dis.
Pour finir de me convaincre, j’innove.
Nouveau plan d’entraînement extrait d’un site internet, choisi car c’est mon second (plan et marathon) de l’année. Il est très différent du plan d’entraînement du site du marathon de Paris. Plus de séances à 95 et 100% de la VMA. Pas de sortie de 2h45. Plus de vitesse et de récupération, un souci de « casser » la monotonie, la routine des plans d’entraînement « classiques ». Cette idée de vitesse me plait bien. Ainsi qu’à Bob. Avec la fin de la saison, j’ai de l’endurance, mais je manque de vitesse. Et de « muscles » pour finir. Comme au Porge. Pour rendre l’entraînement plus fun (…) et courir plus aisément avec du rythme le dimanche, je vais m’inscrire à quelques fameuses courses locales : les 10 kms de Carbon-blanc, le trail Lacanau-Le Porge, les 14 kms de Tout Bordeaux court et enfin les 10 kms de Blanquefort. Çà vous fait rêver, non ? Evidemment je ne ferai pas ces courses à fond. Je laisserai gagner de plus jeunes que moi parce qu’il faut partager les bonus. Enfin les saucissons offerts par les organisateurs. Çà vous dit de m’accompagner ? c’est pas nouveau sur le net mais ce qui va l’être c’est ce regard croisé. Celui de Mel. Le mien. Et celui de Robert. On va twitter ensemble, on vous dira au quotidien où j’en suis. Où j’ai mal. Pourquoi çà ne va pas… comment je fais pour m’entraîner malgré le boulot. Les nains qui veulent voir Blanche-Neige. M’entraîner malgré… les vicissitudes de l’existence du sportif du dimanche. Et on finira ensemble à Toulouse. Enfin… enfin si la course n’est pas annulée à cause de la grippe porcine. Porcine, porc, cochon. Je suis poursuivi. Délivrance le retour. Je fais vraiment une fixation…

 Photo : Robert et ses amis marathoniens

Plan d’entraînement 606bis tiré du site www.athlete-endurance.com

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