Comme dans le fameux sketch de Robert Lamoureux, le canard était toujours vivant. Et pas au bout d'une semaine, ni même au bout d'un an !
C'est en janvier 2008 que j'ai commencé à soulever le lièvre -un canard, un lièvre, c't'une vraie ménagerie, ce post - de l'ancien centre de formation pour adultes, au croisement de l'avenue du 3ème RAC et de la rue de Chambon.
Une grande baraque vide, complètement décatie, dont les fenêtres barrées au rez-de-chaussée, cognent à tous vents au premier étage. Un truc qui fout la trouille quand on voit des enfants passer devant, cartable au dos, en rentrant de l'école.
Une vraie baraque de film d'horreur.
Aussi me rejouis-je à grand bruit au mois d'avril suivant quand je vis, ô joie, apparaître en son fronton un panneau de promesse d'éradication !
On y a bien vu quelques pompiers s'entraîner avec des fumigènes et des échelles, il y a quelques mois. Mais depuis, rien. Ou plutôt si : quelques vitres pétées de plus, on voit déormais très bien à travers les volets du bas, l'intérieur glauque d'une pièce où trainent des lambeaux de machins.
A son tour, pendu au portail, le panneau de démolition tombe en loques, pour s'assortir à l'ensemble à l'en pas douter... il est même tout effacé.
Et voilà. On est mardi matin, et... le canard est toujours vivant...