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LA FRANCE en 2010 et 2011?

Publié le 31 août 2009 par Gilles74
Les  bons  joueurs  d'échec  ont  toujours  été  ceux  qui  avaient  au  moins  trois  ou  quatre  coups  d'avance.   Ce  jeu  de  stratégie (inventé  par  les  Perses)  impose  donc d'imaginer  des  hypothèses  de  jeu  de  l'adversaire  afin de  préparer les  ripostes et  donc  ne  pas  subir ni  son  jeu  ni  sa  volonté.   l'Art  de  nos  politique devrait  dériver  de  ce  jeu  qui  plus  que  tout  autre  devrait  être  enseigné  à  l'IEP  et même   à l'ENA.   Pour dresser  un  cap réaliste  et  donc réalisable   au  pays, nos  dirigeants doivent  imaginer l'avenir  et  plus  encore  les  difficultés  aux  quelles  sera  confronté  le  pays  au  cours  des  années  suivantes.   Les  faits nous  obligent à  constater  que  trop  de  nos  dirigeants  sont  dans  l'incapacité  (congénitale  sans  doute) d'imaginer les  difficultés  aux  quelles  le  pays  sera  inévitablement  confronté au  cours  des  prochaines  années.   Pourquoi ?     Est  ce  par manque  d'intelligence  ou  alors pourquoi  sont  ils  obligés  de  mentir  en niant  certaines  évidence  que  tous  les  citoyens peuvent  constater  dès  lors  que nous  acceptons  de  prendre  en  compte  le  réel.   Il  y a  un  an déjà, nous  avions  essayé  d'imaginer l'avenir  du  pays  fin 2009. les  prévisions pessimistes  annoncées  se  sont  malheureusement  réalisées  à l'exception  de  deux  catastrophes    toujours  en  attente, le  début  du  conflit  entre  l'IRAN  et  ISRAËL  ainsi  que  la  crise  financière  liée  aux  LBO  qui  devrait  frapper  les  banques  Françaises  à hauteur  de 30 (à 50) milliards  d'euros  et  qui  provoqueront  alors  la  mise  en  faillite  en  cascade  de nombreuses  banques  européennes sinon  mondiales.   Avec 3,7 à 4%  de  contraction   de  notre  PIB  en une  seule   année, prévisions   conformes  aux  faits  constatés  par  la  cour  des  comptes  mais  si  loin  des  prévisions  extravagantes  de  la  Sinistre  marquise  de  BERCY qui  annonçait  fin 2008  que  le  pic  de  la  crise  était  déjà  derrière  nous, avant  de  nous  prédire une  marge  positive  en 2009  et la  sortie  de  crise  début 2010.   Malheureusement 2010 accentuera  la  descente  aux  enfers de l'OCDE  et  plus  encore  de  la  FRANCE. La  baisse  d'activité liée  aux  deux  catastrophes  qui  ne  se  sont  pas  encore  produites  (Guerre  avec  l'IRAN  et  éclatement  de  la bulle  des  LBO fin 2009  ou  début  2010)  entraîneront  mécaniquement une  baisse  de  plus  de 5 à 7%  de notre  PIB  et  sans  doute  autant  en 2011 contrairement  aux  prévisions  lénifiantes  de  nos  incapables.   Les  effets  prévisibles  se  traduiront  par  la  destruction  mécanique  de 300 000  emplois  productifs pour 1%  de  perte  du  PIB  c'est  à  dire plus  d'un  million  d'emplois privés  détruits  en 2010  et 2011  qui viendront  tristement  s'ajouter aux 3 millions 800 000  déjà   inscrits  à l'ANPE en  septembre 2009  (dont 2,5 millions de  catégorie A)   Or  ces  emplois  sont  les  seuls à procurer  à la  FRANCE  le  moyens  de  financer toutes  les  autres  catégories  du  pays.    Fonctionnaires  (6 millions dont 3 millions  au  sein  de  la  fonction  publique  d'état), 14 millions  de  retraités, 14 millions  d'enfants  et  deux  millions  d'étudiants. avec  la  destruction  de  nos  emplois  privés  productifs déjà  très  limités   en  volume  moins  de 17 millions  seulement  pour  un  pays  de 65 millions  de  personnes.   La  destruction  prévisible et  inévitable de  ces  emplois 3 millions  en  trois  ans 2009, 2010 et 2011 privera  l'état  de  toutes  ressources  impératives  pour  faire  vivre  les  autres  catégories  de  salariés  mais  plus  encore  des  retraités  et  des  enfants.   Cette  donnée  est  aujourd'hui masquée  par  BERCY, la véritable reprise  ne  pourra  débuter  avant 2012 ou au  mieux  en  2014  comme le  reconnaissent  tous  les "vrais"  spécialistes  de  l'économie  mondiale.   Dans  ces  conditions  comment  le  gouvernement  français fera  t il  pour  faire  face durant 5  ou  6  ans  à  l'écroulement  des  ressources  du  pays?   Avec 150 milliards  de  déficit   budgétaire  en 2009  sur  un  peu   plus  de 300 milliards    que  représentent   l'ensemble  des  impôts, comment  avec 2 ou 3 millions  d'emplois privés  détruits (sur  les 16  millions  résiduels)  et  la  mise  en  faillite  de plus  de 500 000  PME  dès  le  début 2010,  qui  paiera les  financements  nécessaires?   l'état  pourra  t il  vivre à  crédit  très  longtemps,  pourra  t il  continuer  à  rémunérer  ses serviteurs  zélés  à  crédit  comme  il  le  fait  depuis 1982,?   Pourra  t il  prendre  à  sa  charge  par  le  crédit  le  paiement  des  indemnités  de  chômage  de  tous  ceux  qui  seront  au  cours  des  prochaines  années  privés  d'emploi?    Le  déficit  de  la  sécurité  sociale  dépassera 20 milliards  en 2009, mais  avec l'extinction    des  sources  de  financement  (500 000 faillites  de  PME   prévues dans  les 12  prochains  mois)  porteront  ces  déficits  à un  niveau  intenable  pour  les  finances  publiques.    le  déficit  de  la  FRANCE  en 2010 dépassera 200  milliards  d'euros et  sans  doute  plus  de 250 milliards  en 2011.   les  PME  qui  représentent 99%  du  tissus de  toutes  nos  entreprises  comptent  moins  de 50  salariés  mais  offrent  cependant plus  de 80%  des  emplois  productifs  du  pays  (soit 14 millions   et  demi)   Laisser  liquider  nos  PME  comme  le  font  tous  les  gouvernements  de  la  FRANCE  depuis  toujours aura  des  conséquences  dramatiques  pour  le  peuple quand  la  sortie  de  crise  se  présentera  en 2014.   Après  avoir  autorisé  en 1982  que  les  capitaux  étrangers  prennent  le  contrôle  de nos  rares multinationales    (moins  de 100  dont  celles  du CAC 40 déjà  sous  contrôle  de  fonds  US), après  avoir  permis  aux banques  françaises  que  ces  mêmes  fonds  puissent  acquérir avec  nos  crédits nos 3 à 4000  entreprises  dites  rentables  alors  que  la  FRANCE  ne  compte  que  moins  de 2000  entreprises  de  plus  de 500 salariés La  mise  en   faillite  de nos  petites  PME  marquera  la  disparition  des  emplois  privés car  les  seuls  capables  de  les  offrir  à  savoir  les  entrepreneurs  auront  déserté  le  pays  suite  à leur  faillite.      

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LES COMMENTAIRES (2)

Par FAF
posté le 23 novembre à 08:29
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Je suis en revanche en accord avec vous concernant votre analyse sur l'endettement trop élevé de l'Etat français et sur le réseau de PME que les Pouvoirs Publics successifs contribuent à démanteler progressivement, en n'accordant pas de manière différenciée un allègement des charges sociales notamment entre les grands groupes et les PME.

Salutations

Par FAF
posté le 23 novembre à 08:24
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On n'a encore pas vu la baisse du PIB de la France de plus de 5 % !? ni la guerre contre l'Iran d'ailleurs. On se demande alors qui sont les INCAPABLES.