Nous sommes habitués depuis plusieurs années à voir des pancartes électorales lors de chaque élection. Comme on le sait, tout changement apporte une résistance parce que les choses sont faites différemment. Je suis profondément convaincue que de ne pas mettre de pancartes fait une différence au niveau de l’environnement et de la santé collective. C’est à force de multiplier ces gestes-là que nous allons mieux vivre. Je le fais parce que ça rejoint mes valeurs et parce que j’y crois. Je n’attends pas que les autres le fassent pour agir et je le fais parce que, de tout temps, la société s’est améliorée justement parce qu’on a osé sortir des sentiers battus.
Ainsi, on recycle et on composte parce qu’on sait que c’est bon pour l’environnement. On porte la ceinture de sécurité parce qu’on sait que c’est bon pour notre sécurité. On fait attention à ce qu’on mange parce que c’est important pour notre santé. Aujourd’hui, le mouvement fait en sorte que de moins en moins de gens utilisent des sacs de plastique pour faire leur épicerie. Ce sont tous des gestes qu’on pose au quotidien, maintenant, mais qui à moment donné étaient nouveaux. On passe à de nouvelles façons de faire.
Lors du lancement de ma campagne, un journaliste m’a interpelée pour me demander si j’allais faire une campagne verte. Je lui ai répondu qu’en effet, mon engagement envers l’environnement ne se limite pas aux pancartes. Je lui ai dit que nous allons acheter localement car, pour moi, c’est important. Acheter local réduit les coûts de transport et l’émanation de gaz à effet de serre, tout en aidant notre économie. Je lui ai dit que si nous organisons des partys, une épluchette de blé d’inde par exemple, nous allons utiliser de la vaisselle compostable. En fait, toute l’équipe qui m’entoure dans l’organisation de ma campagne pense «vert» parce que tous savent que l’environnement me tient à cœur et que je suis prête à agir dès maintenant.