The Economist croit que la crise a mis un terme à la mode de la petite entreprise, le vent est porteur pour la grande entreprise :
- Fin de l’ère de la déréglementation et de la révolution informatique, favorables à l’entrepreneur. Seule la grande entreprise peut supporter la lourde règlementation qui a résulté de la débâcle Enron et les frais de RetD qui vont avec les nouvelles industries dans le vent.
- En outre, le management de la grande entreprise semble avoir appris à manager depuis la crise : il laisse de moins en moins le « marché » faire son métier (il absorbe ce qu’il avait eu tendance à sous-traiter) ; et sait de mieux en mieux utiliser ses forces et sa taille, et même innover.
Décidément une page s’est tournée…
Compléments :
- Ce que je disais du manager, naguère : Qui sont nos dirigeants ?
- D’autres indices d’une meilleure gestion : USA : pas de place pour tout le monde.
- Un exemple de renversement de politique de sous-traitance : Boeing achète ses sous-traitants.