Disparition à Dallas, Charlaine Harris

Disparition à Dallas -=- Charlaine Harris

Il n'y a pas à redire: ça se lit très vite. Néanmoins, j'ai été moins emballé par ce deuxième tome. (Sam n'y est presque pas, c'est peut-être pour ça?)

Cette fois, notre télépathe préférée voit son univers chamboulé par la mort du cuisinier de Chez Merlotte, le très coloré Lafayette, dont on dépose le corps dans la voiture d'Andy Bellefleur(!). [Je ne spoile rien: ces éléments se retrouvent sur la 4e de couverture.] Mais à peine a-t-elle l'espoir de mener sa petite enquête pour découvrir l'assassin, qu'Éric requiert ses «services». Et on ne peut refuser à Éric. (Moi, je n'aurais même pas envie de lui refuser quoi que ce soit, *soupir*.) Qui plus est lorsqu'on se retrouve à lui être redevable en quelque sorte (même si nos problèmes proviennent en grande partie de lui). Et la voilà parachutée à Dallas, pour aider le grand patron de la 6e division avec un petit problème qui nécessite son don si particulier. Bien sûr, elle sera accompagnée de son chevalier-servant, nul autre que son beau et ténébreux petit ami vampire, Bill Compton.

Les pages défilent, oui, mais les intrigues manquent de punch. La mort de Lafayette est presque noyée dans une enquête convenue (qui sent affreusement le réchauffé; oui, Sookie a un don particulier qui peut servir, mais bon sang(!) il y a moyen de rendre cela plus captivant, me semble-t-il) et l'apparition de certains personnages a renforcé le lien que je faisais avec Jim Butcher. Je ne suis pas certaine du tout que j'aime ce mélange des genres sans Harry Dresden. Mais bon, il y a un je-ne-sais-quoi (sexe, sang et humour? Il y a des parallèles à faire avec la recette des harlequins, je vous le dis) qui nous garde scotchés malgré des faiblesses évidentes. 3.5/5

(Mais, oui, j'ai commencé le tome 3.)