Le diabète de type 2 touche très de 2 millions de personnes en France. Cette maladie survient généralement tardivement et est très souvent le résultat de surpoids, mais également d’hypertension et de cholestérol trop élevé.
Beaucoup de patients atteints de cette maladie ont du mal à l’accepter et surtout à suivre le traitement nécessaire.
L’annonce se fait en général autour de la cinquantaine. Même s’il y existe des facteurs génétiques préétablis, les éléments mentionnés ci-dessus jouent une part importante dans le développement du diabète de type 2.
Le diabète de type 2 est également appelé diabète non-insulino-dépendant (DNID). C’est une maladie métabolique caractérisée par un excès chronique de sucre dans le sang.
Dans le DNID, il existe une mauvaise régulation de ce système, avec le plus souvent un état d’insulino-résistance : pour maintenir un taux de sucre constant, l’organisme a besoin de plus d’insuline, car celle-ci devient moins efficace. A terme, même de grandes quantités d’insuline ne suffisent plus à utiliser le glucose circulant qui s’accumule dans le sang : c’est l’hyperglycémie. Finalement, le pancréas se fatigue de cette stimulation permanente et peut alors ne plus fabriquer suffisamment d’insuline : c’est l’insulino-nécessitance.
Il n’existe pas un seul facteur causal de la maladie mais plusieurs facteurs de risque :
- La génétique et l’hérédité : un facteur héréditaire est très souvent retrouvé ( »plusieurs membres de la famille ont du diabète »). Par ailleurs, certaines populations sont particulièrement touchées par le DNID confirmant ainsi son origine génétique ;
- Le surpoids et l’obésité : entre 60 et 90 % des patients ayant un DNID présentent un surpoids important ;
- La sédentarité ;
- Certains médicaments.
Il est à noter que des causes précises de diabète peuvent parfois être retrouvées: atteintes inflammatoires du pancréas (alcool, maladies de surcharge ou de malnutrition…), opérations du pancréas, maladies du foie, dérèglements endocriniens… Dans ces cas, on parle de diabètes secondaires, et non pas de DNID.
Tous ces facteurs de risque doivent motiver une surveillance accrue régulière : antécédents de diabète dans la famille, obésité, diabète pendant la grossesse, naissance de bébés faisant plus de 4 kilos, prise de certains médicaments…
Il existe de nombreux traitements possibles pour le diabète de type 2.
Le diabète doit être pris en charge précocement afin d’en ralentir l’évolution et de limiter les complications.
Il existe des moyens médicamenteux ou non.
Le premier traitement est le respect de règles hygiéno-diététiques.
L’alimentation doit être équilibrée et comporter des glucides, des lipides, des protéines en respectant une bonne proportion de chaque groupe. Le comportement alimentaire est relativement strict : 3 repas par jour minimum. Les grignotages sont à éviter. Parfois des collations peuvent être mises en place.
Le programme alimentaire sera établi au mieux par un médecin nutritionniste, ou par une diététicienne, afin de tenir compte de chaque situation particulière, et en fonction de pathologies éventuellement associées.
Les glucides ne doivent pas être totalement supprimés : seuls les sucres rapides doivent être supprimés (sucre, boissons sucrées, confiture, bonbons, glaces…). Chaque repas doit comporter du pain ou des féculents en apports limités selon l’existence d’un surpoids, de l’activité physique, de l’âge…
Les graisses seront limitées, avec utilisation de graisses plutôt d’origine végétale. Privilégiez la consommation de poisson.