Magazine

Le Parfum

Publié le 30 juillet 2009 par Morrighan
Fumier, urine, bois moisi, crotte de rat, poussière renfermée, chou pourri, graisse de mouton, soufre, sang caillé, sueur, jus d'oignons, vieux fromage, lait aigre... Voilà la puanteur dans laquelle est née le 17 juillet 1738 Jean-Baptiste Grenouille, un personnage aux besoins très primaires, mais né avec un don exceptionnel : un nez unique au monde.
Et c'est grâce à ce nez que Grenouille arrivera à sortir de cette abîme putride où tant d'autres n'auraient pas survécu. Mais surtout grâce à ce nez qu'il décide que son destin sera de devenir le plus grand parfumeur de tous les temps, et par là-même le Dieu tout-puissant de l'univers, car "qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le coeur des hommes"...quitte à employer pour cela les méthodes les plus atroces.
Le Parfum de Patrick Süskind, qui m'avait été offert par un homme qui sent bon la verveine, raconte l'histoire et l'ascension de Grenouille. Ce livre est un best-seller, aurait été classé meilleur roman de la seconde moitié du 20è siècle (selon une source peu fiable ;) ), et est couvert d'éloges par tous ceux qui m'en ont parlé.

Est-ce ma méfiance naturelle vis-à-vis des "chefs-d'oeuvre officiels" ou mon esprit de contradiction aussi développé que le sens olfactif de Grenouille, mais je n'ai pas été emballée par cette lecture. Je me suis presque ennuyée pour être honnête. La narration est poussive (notamment le long passage dans la grotte). L'auteur n'a réussi à capt(iv)er mon attention que dans les 65 dernières pages (sur 280...) qui sauvent le livre de la nausée.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Morrighan 2 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte