Mardi dernier, par une belle soirée d'été, je me suis rendue à la Fondation Cartier* pour l'art contemporain afin de visiter l'exposition Né dans la rue - Graffiti.
L'exposition met en lumière une forme d'art omniprésente et en perpétuelle évolution : né dans les rues de New York dans les années 70, le graffiti est rapidement devenu un phénomène mondial. Plusieurs artistes de différents pays, invités par la Fondation, ont réalisé des créations spécialement pour celle-ci.Des documentaires y sont également programmés et notamment un film d'Agnès Varda, Mur Murs, (1980), qui nous permet de découvrir un autre aspect de l'art urbain en nous plongeant dans le monde des muralistes de Los Angeles à l'orée des années 1980.
Je ne suis pas spécialement sensible à cet "art" mais l'exposition était néanmoins intéressante, et plus particulièrement ce film d'Agnès Varda.
La Fondation se protège cependant des velléités d'artistes en herbe que pourrait susciter cette exposition, dans le dépliant remis à l'entrée aux visiteurs où l'on peut lire - entre autres - en tout petit à la fin : "L'exposition Né dans la rue - Graffiti ne constitue pas une incitation à la dégradation, ni au vandalisme. La destruction, la dégradation ou la détérioration de biens appartenant à autrui est punie de lourdes peines selon le Code Pénal (art. 322-1, 322-2 et 322-3)".
A bon entendeur, salut !
*Pour être tout à fait honnête, je ne savais même pas que cette fondation existait avant que l'on me proposer d'y aller. De Cartier, je ne connaissais que la joaillerie (like Madonna would sing "You know that we are leaving in a material world and i am a material girl" ;-) )