Encore aujourd'hui, les vieux de la région ne dédaignent pas placer au creux de l'assiette à calotte de belles tranches épaisses de pain de seigle sur lesquelles ils versent le "jus" de la potée pour le rendre moelleux, avec un morceau de salé, des saucisses et du chou. une tradition qui remonte fort loin dans le temps. Un barde cantalien du nom de Vermenouze prétend même que l'on y ajoutait des lentilles. Comme tout ces genres de plats, ils étaient souvent composés pour bien nourrir sans que cela coute cher. Le plat pouvait varié selon ce qu'on avait sous la main.