Jean-leon gerome

Par Bernard Vassor

PAR BERNARD VASSOR

Gérôme dans son atelier 65 boulevard de Clichy  (emplacement actuel de l'église Sainte-Rita) LE PLUS FAROUCHE ENNEMI DES IMPRESSIONNISTES : Un de ses biographe* pose la question suivante ; "Gérôme fut-il vraiment réactionnaire ?" Sa réponse est catégorique, toute sa vie artistique, il vécut des commandes de l'Etat, quelque soient les régimes traversés, gouvernements : royal, revolutionnaire de 48, second Empire, et troisième République. Son extraordinaire succès et les prix exorbitants de ses oeuvres réservés à une clientèle aristocratique, le conduisirent à des prises de position répressive en matière d'art. Son influence en tant que professeur à l'école des Beaux-Arts sur les artistes de son temps ne semble pas établie sauf peut-être pour quelques étrangers qui notent  : "L'honnêteté et le perfection professionnels de Gérême bouscula la routine de l'Académie de Pensylvanie dans les années 1860, tout comme Denis Bunker et William Paxton infusèrent l'esprit et les méthodes de leur maître à l'école de Boston à la fin du XIXème siècle". Des contemporains racontent qu'Agostina Ségatori fut un temps son modèle, et peut-être même sa maîtresse. Son opposition au "legs Caillebotte", ses relations mondaines, sa parenté avec Adolphe Goupil , ne sont pas pour rien dans les difficultées rencontrées par les peintres de "l'école moderne" de la fin du XIXème. *Gérald M. Ackerman ACR éditions Courbevoie 1997.