Magazine Cinéma
L'univers carcéral abominable décrit par Jacques Audiard donne à ce film un caractère si violent qu'il serait insupportable si l'on n'était pas nous aussi bouleversés par Tahar Rahim l'interprète révélé par ce film qui a obtenu le Grand Prix à Cannes ; il est le prophète et son aura et son charisme transcendent cette violence.
Et comme dans le scénario où il sort de prison comme un nouvel homme ayant acquis un passé, des savoirs-faire et des savoirs, il devient après ce film un interprète qui va compter dans le paysage cinématograhique.