Avec le parti conservateur régulier archi-favori pour gagner les prochaines élections generales au Roayume Uni (au plus tard en mai), les lendemains nous sont déjà annoncé difficile (c'est un euphemisme). La dette d'Albion serait passé de 44% du PIB à 100% (5,4% de déficit cette année). Autant dire que la droite, déjà connue pour peu encleinte à la dépense publique (autre euphemisme, décidemment), déroule ici une autoroute pour expliquer qu'il va falloir faire de nombreux sacrifices.
Ailleurs on semble pourtant moins catastrophé:
La dette de l'Etat français serait environ de 73% de son PIB aujourd'hui (et 95% en 2014) contre 64% avant la crise.
- L'Italie a un taux d'endettement de 132% contre 103% en 2007.
- Les Etats Unis seront à 112% du PIB en 2014 contre 63% en 2007.
- La dette japonaise devrait atteindre 239% contre 188% en 2007.
- Même l'Allemagne ne devrait pas échapper à cette tendance avec 91% en 2014 contre 67% en 2007.
Dans ces conditions la situation du Canada est particulièrement à saluer eavec un taux stable à 65% de dette. (source: Le Monde)
Rappelons aussi que le pacte de stabilité institué par le traité de Maastricht pour les pays membres de l'Union Européenne fixe cette limite à 60% du PIB - et 3% de déficit par an.
Ce dont on parle moins, mais à mon sens plus inquiétant (si si je vous avais dit ça en 2006 si vous suivez), est le niveau de dette personelle. Celle ci a maintenant dépassé le niveau du PIB au Royaume Uni. Le cap a été franchit en 2006 et se situe actuellement aux alentours de 102-104%. Loins du ratio français de 45%... (source).