De ce corps d’enfant
Qui s’abandonnait comme celui d’une femme !
Ils s’attendrissent au souvenir de leurs frissons
A sentir leur maîtrise voltiger
Ce laisser aller que nul ne dirige
J’étais muse de tant de vertiges
Lolita, Anaïs, tout à la fois
Ils prenaient l’instant à bras le corps
Epanouie de caresses, insouciante du pire
J’aimais de tous mes sens, sans répit de désir
Un tourbillon de vie à faire danser
J’ai fait mal de trop d’inconsistance.
J’ai eu mal du regard accusateur.
J’ai connu le départ de tant de gares
Les jaloux, les frustrés attrapent au filet
Le papillon se pose…
Les ailes se froissent.
Les traits tirés de trop savoir
Amante du quotidien qui s’effeuille
Plaisir de retrouver la mue
J’ai peur des décideurs,
de ceux qui jouent stratégies
Quand dans leur regard j’ai croisé l’abandon,
ce don.
J’ai aimé … J’ai aimé…..
Etre prise par la folie des sens
Maintenant que je suis adulte,
Pourquoi ne redeviendrai-je pas enfant ?
Kty Avril 2009