Une épidémie de connerie frappe les journalistes parisiens

Publié le 29 août 2009 par Laurelen
Gentille Roselyne Bachelot, venue au secours des Réunionnais touchés de plein fouet par la grippe A, avec, en filigrane, le spectre du retour du chikungunya. La ministre, compatissante, vient "s'assurer que les dispositions préparées sont bien efficaces". Et, dans ses pas, un aréopage de journalistes parisiens venus se rendre compte sur place de la catastrophe qui touche les pauvres Réunionnais. Exactement comme pendant l'épidémie de chikungunya, de Villepin, alors Premier ministre, était venu sur place accompagné de représentants des médias nationaux, dont certains, en plein été austral, étaient couverts de la tête au pied pour ne pas se faire piquer (sur instruction écrite de Matignon). Avec, en retour, d'énormes conneries à la clé (voir l'article du Pirate. Avec une mention spéciale à Olivier Escriva, "grand reporter" à I-télévision, qui avait fait un reportage sur la pénurie de cercueils à la Réunion à cause de l'épidémie de chikungunya.
Ca n'a pas servi de leçon, l'épidémie de connerie se poursuit. Et il n'y a pas de vaccin. En témoigne ce reportage au 20 heures de France 2, vendredi dernier, durant lequel l'envoyée spéciale évoque les 200 morts (deux cents) qu'a fait le chick dans l'île en 2006...
"Moi, ça me gonfle trop. Journalistes de merde. Merde et merde. La Réunion et ses journalistes (l'envoyée spéciale de la 2 a bien recueilli ici son "info") sont plus cons que la grenouille de la fable, à toujours vouloir plus...", nous balance un lecteur écoeuré. Dégât collatéral, les coups de fils de familles inquiètes pleuvent depuis la métropole. Comme au bon temps du chik. Du genre "envoyez au moins les enfants en métropole pour les mettre en sécurité". Bon, il faut bien le savoir, on va tous mourir. Un jour ou l'autre. Mais c'est vrai que le ridicule ne tue pas. La connerie non plus...

François GILLET