S’ils n’obtempèrent pas fissa ça va être lâcher d’inspecteurs intraitables comme au bon vieux temps : chapeau mou, tenue korrekt, petites lunettes, moustache fine, sourire Colgate et élégant pardessus de cuir noir.
De quoi rappeler de très mauvais souvenir aux fraudeurs les plus anciens, de quoi faire avaler aux autres leur (vraie) galette-saucisse de travers.
Si vous « y » êtes et à moins d’être dans un trip maso hard, le mieux n’est probablement pas de la jouer papy fait de la résistance. C’est vous qui vous voyez mais nous vous conseillons d’aller d’abord acquitter humblement votre prune fiscale à qui de droit. Vous pouvez éventuellement accompagner cet acte de repentance citoyenne d’une séance d’autocritique façon maoïste ou plaidoirie à la stalinienne. Ca ne vous coutera pas moins cher mais ça fera bon effet dans votre dossier.
Avec un peu de bol et à condition de tomber sur un fonctionnaire un peu émotif, vous pourrez même obtenir des délais de paiement sans pénalités supplémentaires. Evitez par contre la menace de vous immoler par le feu sur son parking réservé : ça ne marche qu’à condition que votre usine soit menacée de fermeture…
Si après il vous reste quelques sous, précipitez vous à la Fnac pour y acheter l’Evasion Fiscale pour les Nuls pendant que l’ouvrage est encore en vente libre. Payez le en liquide c’est plus prudent, et mettez vous tranquillement en quête d’un havre fiscal plus accueillant et moins branché délation que la Suisse.
Le mieux alors est sans doute de prendre un air entendu genre qui avait lu à temps « un paradis d’perdu », le prémonitoire billet publié le 19 août sur ce blog, avant de répondre : la liste ?... Ah oui... LA liste ! Faut vraiment être nase pour y être, y’ a pas que la Suisse quand même…
Message personnel à John, notre banquier à Jersey : si tu fais le con…