Photo NR, Philippe Nominé
La formation danoise Saxo Bank, ici aux commandes, a montré toute sa détermination.
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Autorisation du 03.02.2005
La vingt-troisième édition de la boucle régionale a été une réussite. Populaire, mais surtout sportive avec des vrais palmarès du peloton professionnel.
Un vingt-troisième nom donc est venu, depuis vendredi soir, grossir la liste déjà bien fournie des vainqueurs du Tour Poitou-Charentes. Celui-ci est un peu moins connu que les autres, Gustav Eric Larsson. Un Suédois de 28 ans dont la particularité est tout de même d'appartenir à la formation danoise Saxo Bank dirigée par l'ancien vainqueur du Tour de France Bjarne Riis et sacrée meilleure formation professionnelle en 2005, 2006 et 2007 alors sous le nom de CSC-Tiscali. Mine de rien, c'est du lourd car le vainqueur de la version 2009 était leader d'un groupe auquel appartenaient Sorensen, Ljungqvist ou encore Lundt et drivé par Bradley Mc Gee. Les Saxo sont venus avec une stratégie et elle a abouti comme ils l'avaient pensés. Médaillé d'argent en contre-la-montre lors des J.O. de Péjin, Gustav Larsson était sans doute le mieux armé pour décrocher la timbale. Les grands compas du routier ont eu raison des ambitions des Cervélo, Quick Step, FDJ ou encore Agritubel qui était peut-être un peu “ justes ”. « Je le pense indique de son côté le directeur général du Tour, Alain Clouet. Mais dans l'ensemble je suis vraiment content. Les gars étaient déterminés à “ faire la course ”. Il y avait également la manière. Quand je pense que nous avons failli remettre le prix du coureur le plus combattif à Thor Hushovd. » Engagé sur le tard, Hushovd a joué le jeu avec l'enthousiasme d'un débutant. Cervélo a même enlevé deux étapes. « C'est bien la preuve que même les grands noms étaient concernés. »
Il reste désormais à faire les comptes et à se projeter sur la prochaine édition. Daniel Mangeas avait lancé l'idée d'une cinquième journée. « Impossible » répond Alain Clouet. Un prologue alors ? « Pas plus réalisable car un prologue est considéré comme une étape supplémentaire et donc s'inscrit comme un jour en plus. » Alors on ne change rien ? « Des petits détails. Vous savez, j'ai le sentiment que l'on fait déjà du bon boulot. Cette année, l'écho dans la presse, notamment nationale, a été encore plus grand. » Que demander de plus ? Même Ségolène Royal y a même trouvé son compte lors de l'étape à Saint Maixent. Dans ces conditions…
Jean-Jacques Cecconi
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