C'est avec regret et tristesse que j'ai vécu en direct hier soir à la séparation du groupe que j'étais venue applaudir avec bonheur: Oasis, un groupe fétiche pour moi.
C'était le clou de la soirée à 22h au festival Rock en Seine. On était serré comme des sardines pour les attendre devant la grande scène; il y avait un monde dingue. J'ai même été à moitié écrasée par un groupe de bipèdes anglais (mais poli! cela reste à souligner!)
Vers 22h15: un homme au micro nous annonce que Liam et Noël viennent de se battre dans les loges et que le concert est annulé. Tout le monde rigole: c'est une blague! Puis on nous dit que les billets seront remboursés et qu'il faudra se renseigner dès le lendemain sur rockenseine.com.
Je commence à rire jaune, mon intuition me disant depuis longtemps que de toute façon le concert finirait par être annulé (je n'ai jamais pu les voir, à chaque fois il y a un problème!).
Lorsque le gars au micro repasse l'annonce en français et en anglais, les sifflements fusent.
Lorsqu'il nous annonce quelques minutes plus tard que ce n'est pas la première fois que cela se produit, qu'ils annulent toute la tournée européenne et qu'un grand groupe du festival accepte de rejouer pour nous à la place, je n'ai plus aucun espoir.
C'est définitivement mort quand je vois le matériel de l'autre groupe être installé sur la scène.
Une déception et même pas de la colère en ce qui me concerne. Ils sont cons ben tant pis pour eux. En tout cas, leurs tee-shirts ont été boudés sur le stands à la fin de la soirée.
Je viens de voir le message de Noël Gallagher sur le net et je trouve ça "petit" comme excuse. Lorsque l'on a des fans qui attendent toute une journée, on fait l'effort de faire le concert même si on ne s'entend plus!
Me concernant, je sais que je ne les verrai donc jamais en concert, c'est dommage car leur musique était terriblement chouette. Je continuerai malgré tout à écouter leur musique: je ne peux pas ne pas être émue par wonderwall et autres chansons chères à mon coeur.
Oasis est mort mais par leurs chansons.
A suivre: le reste du festival qui valait le détour!