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Exclusif : interview de Ahmed Landoulsi

Publié le 29 août 2009 par Tuniscope.com

Ahmed Landoulsi : « Devenir un acteur n’est pas une décision, il faut avoir le talent nécessaire …». Il pense ainsi et il ne revient jamais sur ses paroles. Ce jeune acteur qui commence à grimper le monde des stars grâce à Maktoub, à son rôle Mehdi, à son talent de jouer le rôle de Mehdi, a beaucoup à dire par son talent et ses ambitions. Tout le monde l’a adoré, lors de la 1ère saison de Maktoub, avec ses gestes du jeune homme honnête et généreux. Il prend son succès au sérieux et donne encore mieux dans la deuxième saison. Dans cette interview, Ahmed nous livre les petits secrets de Mehdi, le seul personnage positif du feuilleton. Il nous explique aussi son avis sur plusieurs questions. Interview.

Comment était le début de ta carrière ?

J’ai commencé par la figuration dans les plateaux du cinéma et de la télévision. Puis le vrai commencement était avec le concours d’animation de Hela Rokbi dans l’émission « Ahla Jaw ». J’étais élu meilleur animateur par le vote du public. Entre temps, j’ai fais des spots et des petits rôles au cinéma. J’ai interprété le rôle principal de la série « 7keyet el 3iroui » et c’est là que le grand réalisateur, Hbib Msalmeni, m’a proposé un rôle vachement important à « leyeli el bid » qui m’a introduit à Sami Fehri et à Maktoub.

Parles-nous un peu de l’expérience de « Lyali el bid »

J’ai eu la chance de commencer ma carrière avec une référence dans l’audiovisuel telle que Habib Mselmani qui m’a fait apprendre plusieurs choses. C’est un réalisateur très intelligent. Il a donné confiance à plusieurs jeunes comme Ahmed Ben Ali, Hilmi Dridi, Bochra Soltai, Moez Toumi… je me rappelle bien de notre première réunion quand il nous a dit « je mise sur vous malgré la pression… je sais que vous allez réussir ». on a bossé fort et on a eu un grand succès.

 

Et c’est là que tu a eu le rôle de Mehdi ?

Pas tout à fait. C’est vrai que Sami Fehri m’a contacté directement après le feuilleton « Lyali el bid » mais pour avoir le rôle, j’ai passé un casting ordinaire comme tout le monde. Je l’ai réussi pour le rôle de Mehdi et puis j’ai signé mon contrat.

Qu’est ce que tu pense de Maktoub ?

Je pense que tout le monde est d’accord avec moi que Maktoub 1 a eu beaucoup de succès. Il est devenu un phénomène de société. Il a le mérite d’ouvrir des nouvelles portes avec son audace. Je pense que c’est la chose la plus importante car grâce à lui, on peut désormais traiter des sujets tabous. La preuve en est, les feuilletons de cette année sont différents de ceux d’avant. Il y a une nouvelle étape de l’audiovisuel qui s’installe grâce à Maktoub.

Tu veux dire que les feuilletons de cette année sont des copies de Maktoub ?

Non. Je veux dire que Maktoub a ouvert les portes à la critique sociale sans tabous et à l’émergence d’une nouvelle génération d’acteurs et de réalisateurs. D’ailleurs, il nous a fait découvrir un talentueux réalisateur, Sami el Fehri. Je lui prévois une carrière brillante. Il est intelligent, passionné et ambitieux…

Justement. Que penses-tu des critiques et polémiques autour de la réalisation de Maktoub ?

La réalisation n’est pas une science, c’est plutôt une vision personnelle. Sur cette base, Sami est libre de choisir la vision qui lui appartient. D’autant plus que la 2ème saison est beaucoup plus raffinée au niveau technique que la première.

Même si c’est vrai, le niveau est très loin d’autres œuvres telles que Njoum Ellil, par exemple...

Non. Njoum Ellil se favorise par ses nouvelles caméras de haute qualité. Cet élèment a beaucoup compté dans la réussite de l’œuvre parce que l’image séduit directement le spéctateur. Mais au niveau de la réalisation, je pense que Sami Fehri, dans la 2ème saison, a beaucoup changé. Il a gagné en maturité et en expérience grâce à la pratique et vous allez voir comment il va cartonner dans les prochains feuilletons.

A propos ses prochains feuilletons, désires-tu jouer le rôle de Mehdi une troisième fois ?

Je ne sais pas. Tout dépond de la qualité du scénario. S’il sera séduisant, je dirais pas non. Au contraire, ça sera un plaisir.

Entre les deux saisons de Maktoub, il parait que tu as eu plusieurs nouveautés.

Oui, absolument. J’ai joué le rôle principal, Sami, d’un court métrage, « Laab Sghar », de Mohamed ben Becher. J’ai participé, aussi, au court métrage, « Projet », de Dali Nahdi. Mais l’expérience la plus marquante est ma participation à un doc-fiction, produit par la chaîne américaine, Discovery Channel. Mon rôle était de jouer, en fiction, Jésus et c’était très difficile de le faire. Le film et surtout mon jeu ont eu beaucoup de succès au point que le propriétaire de la chaîne a avoué qu’ils n’ont pas eu une telle qualité de film depuis des années.

D’après toi, devenir un bon acteur nécessite quoi exactement ?

Je pense que l’acteur doit avoir trois éléments indispensables et intimement liés les uns aux autres. Le talent, la passion, et la sympathie avec les autres. Mais il faut aussi le sérieux du travail qui permet d’élaborer le talent et d’accentuer la passion.

Et si tu peux nous parler un peu ton plus grand rêve.

Je ne peux pas me limiter dans un rêve. Ce que je cherche est le progrès sans limites. Avancer et performer mon rendement à tous les niveaux. Je ne peux pas concevoir le fait que la vie se résume en un rêve concret. J’ai des ambitions qui n’ont pas de limite et non pas un seul rêve.ce que je vise actuellement est de devenir un excellent acteur. 

Henda

  (le reste de l'interview vous le trouvez dans ces deux vidéos) 


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