L'anorexie touche 2 % des femmes. Ce refus de s'alimenter traduit un mal-être profond et peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé.
De nombreux mythes et idées reçues circulent sur l’anorexie mentale. Mauvaise acceptation de soi, mésentente familiale sont les causes les plus évoquées. Dans tous les cas, l’anorexie ne doit jamais être prise à la légère : ses conséquences sur l’organisme sont souvent graves
Les anorexiques cherchent à restreindre leur alimentation en vue de perdre du poids, alors qu’elles sont déjà minces, voire maigres. Les quantités consommées sont anormalement basses, beaucoup d’aliments, en particulier les graisses et les produits sucrés, sont évincés.
Certaines anorexiques souffrent aussi de crises de boulimie, pendant lesquelles, hors contrôle, elles avalent en très peu de temps et sans plaisir, d’énormes quantités de nourriture. Ensuite, elles vont, dans la plupart des cas, volontairement vomir.
Un amaigrissement excessif aboutit à une dénutrition, avec perte de masse musculaire. Cela peut retentir sur le fonctionnement cardiaque (le coeur est un muscle), avec des troubles du rythme et une hypotension artérielle.
Au moins un tiers des anorexiques s’en sortent bien, retrouvant un poids normal et indemnes de troubles psychologiques. Un second tiers conserve des anomalies du comportement alimentaire, encore trop de restrictions ou des accès boulimiques, avec un mal-être persistant, une vie affective difficile.