Il ne prend qu’un appel, un inconnu, un chanteur de pomme de sondage d’opinion. Aucun besoin de personne d’importance, et tu m’oublie.
Il ne prend qu’un petit rien, quelque chose d’invisible, qui capte ton inattentive attention. Aucun besoin d’un événement cataclysmique, et tu m’oublie.
Il ne prend qu’une étincelle semble plus brillante un tant soit plus que moi, dans le néant intersidéral. Une étoile morte depuis quatre ans, et tu m’oublie.
Tu sembles tant prendre plaisir à m’oublier, pour un tout, pour un rien. Tu m’oublie si rapidement, que je me demande pourquoi moi, je me souviens…