Retour de congés mais aussi bien sûr retour de ma chronique honteuse du vendredi. La dernière fois, je vous avais parlé de ma ville natale, Rennes. Cette fois-ci, ça sera ma ville d'adoption : Paris. Ben oui, comme beaucoup, Paris a d'abord été pour moi un passage obligé, pour le boulot bien sûr. Pourtant, j'avoue maintenant n'avoir pas spécialement envie d'en partir. Je pense même avoir adopté le mode de vie parisien (métro, boulot, dodo ?) et désormais à chaque fois que je quitte la capitale, je me rends compte qu'elle finit par me manquer. Mais alors, Paris en chanson, ça donne quoi ? Contrairement, à Rennes, ici, le choix est pléthorique. Une sélection drastique a donc été nécessaire. Elle n'engage bien sûr que moi. Mais commençons d'abord par le plus insupportable, histoire de vérifier s'il y en avait besoin que cette chronique est bien honteuse. Car s'il y a un chanteur qui m'exaspère dans la chanson française actuelle, c'est bien lui : Florent Pagny, celui qui a osé entre autres massacrer Brel ... Souvenez-vous, c'était il y a quelques années, il nous chantait "Châtelet Les Halles", la célèbre station de métro parisienne. Peut-être pas si nul que ça finalement et sans doute une de ses chansons les plus dignes, toute proportion gardée :
Bon, ça y est, c'est fait, j'ai réussi à mettre du Florent Pagny sur mon blog ! J'avoue qu'il m'en a un peu coûté tout de même. Mais bon, j'avais déjà parlé de Barbelivien, alors, après, forcément, tout est possible.
Pour rester dans le thème du métro, je ne pouvais bien sûr pas passer à côté du classique "Poinçonneur des Lilas" de Gainsbourg, métier qui a aujourd'hui (malheureusement ?) disparu :
Mais Paris, pour le touriste de passage, c'est d'abord, ça : "Les champs élysées" du gentil Joe Dassin :
A cette image d'Epinal, on peut aussi préférer celle du Paris un peu plus "canaille", celle des célèbres nuits parisiennes, celle de Dutronc notamment :
Celle aussi du quartier haut en couleur de Pigalle, du groupe du même nom, avec son fameux bar-tabac de la rue des Martyrs :
C'est un peu moins propret quand même, non ? Les Taxi Girl iront même plus loin et diront carrément que Paris, ça s'épelle M.E.R.D.E., rien que ça !
Marc Lavoine, lui, préfère nous la faire façon guide touristique et jeux de mots faciles avec son "Paris" tout public :
Quant à Alain Souchon, il nous indique bien la différence qui existait (et qui existe encore un peu) entre les 2 rives de la Seine : une bourgeoise-bohème branchée culture, la fameuse rive gauche, l'autre juste bourgeoise plus orientée business ... Les couleurs politiques y étaient donc bien respectées :
Et comment ne pas finir sur le charmant Dent May et son rafraîchissant "Oh!Paris" histoire de prolonger l'été : "I finally know that I belong here in this world ..." Si c'est pas de l'amour, ça ?
Sur ce, bon week-end à tous.