Je vous propose de terminer la semaine avec un poète un peu particulier : Lautréamont (1846-1870). Voici un extrait de ses Chants du Maldoror où l'on retrouve « une armée de monstres marins » (Chant II)...
Lautréamont, qui s'identifie à son héros, dit indifféremment « il » et « je » pour le désigner. Ce héros n'est pas foncièrement méchant. Il a même été bon au début, mais, devant la cruauté des hommes, il aurait préféré naître de la femelle du requin et du tigre : « Je ne serais pas si méchant »...