“Nous sommes très satisfaits, les objectifs qu’on avait établis ont été atteints, a déclaré le directeur général d’Equipe Canada. Les joueurs se sont amenés ici animés d’une bonne attitude. Je souligne d’ailleurs le professionnalisme dont ils ont fait preuve. J’ai pris connaissance de commentaires de plusieurs d’entre eux qui soulignaient le rythme soutenu des séances d’entraînement. Ce sont les joueurs qui ont imposé le rythme, plus que les entraîneurs. Tout le mérite leur revient. Ils étaient prêts à travailler.”
Yzerman a réitéré l’importance que revêtait le camp de quatre jours, dans le contexte où l’équipe canadienne ne tiendra sa prochaine séance d’entraînement que le 15 février, soit la veille de livrer son premier match aux Jeux de Vancouver.
Mike Babcock et le groupe d’entraîneurs ont apporté des changements aux équipes en vue du match intra-équipe de jeudi soir au Pengrowth Saddledome.
Le principal à l’attaque a été de muter Vincent Lecavalier dans le groupe blanc de Sidney Crosby. Après s’être entraîné comme ailier gauche mercredi, Lecavalier devait jouer au centre de Ryan Smyth et de Patrick Sharp, deux autres transfuges du groupe rouge. Un autre trio, Eric Staal, Jason Spezza et Corey Perry, a aussi changé de camp. Un dernier transfuge, Derek Roy, a joué à la gauche de Jonathan Toews et de Martin St-Louis. Ces trois-là se sont côtoyés aux deux derniers championnats mondiaux.
Babcock a par ailleurs interchangé les groupes de défenseurs et de gardiens.
Les Scott Niedermayer, Jay Bouwmeester, Martin Brodeur et les autres sont passés dans le camp rouge, et vice-versa.
Le gros trio du groupe rouge était composé des Joe Thornton, Patrick Marleau et Dany Heatley. Mike Richards, Brenden Morrow et Jeff Carter formaient la deuxième unité.
En défense, les têtes d’affiche étaient Chris Pronger, Dan Boyle et le gardien Roberto Luongo.
Vincent Lecavalier, de son côté, ne paraît pas très enthousiaste à l’idée d’évoluer comme ailier au sein de l’équipe canadienne.
“Euh… Ouais, qu’on m’utilise à n’importe quelle position, ça ne me dérange pas, a répondu la vedette du Lighning de Tampa Bay, jeudi, sur un ton guère convaincant. Evidemment, ma position naturelle est au centre depuis que je joue dans les rangs atome. Mais plusieurs gars vont sans doute devoir faire des ajustements. C’est comme ça.”
Derek Roy, un joueur de centre de petite taille des Sabres de Buffalo, a dit être prêt à jouer à l’aile.
“Je suis à l’aise à toutes les positions à l’attaque, ce n’est absolument pas un problème. Je joue souvent à l’aile. J’estime que ma polyvalence est un atout pour moi”, a mentionné le Franco-Ontarien natif d’Ottawa.”