Rester avec ce récit encore tout échevelé. En ralentir l'écriture. Ne pas vouloir sortir trop vite de sa jungle épaisse. Alors que tout s'agite autour d'une "rentrée littéraire" de plus (qui s'annonce pas mauvaise d'ailleurs), je reviens à mes fleuves amazoniens, aux chants lugubres de leurs berges perdues. Je reste sous sa bonne pluie d'orage. Je prends mon temps. Pourquoi faudrait-il donc finir un livre ? Je goûte chaque minute de cette expérience - cette longue traversée de l'écriture, de la forêt et de la pluie. Je prends part au rituel.