« Les résultats opérationnels à fin juin 2009 confortent la capacité du groupe à respecter ses objectifs annuels », annonce Lagardère qui signe pourtant un chiffre d'affaires en baisse à 3,720 milliards € soit, une baisse de 2,2 % et un résultat net pour le mois de juin de 318 millions €, contre 572 millions en juin 2008.
Un premier semestre globalement tourné vers la baisse donc, mais qui dans le secteur de l'édition connaît toutefois une croissance « très soutenue des ventes », avec une « hausse de 11,1 % en données brutes et de 11,5 % à données comparables à 1 009 millions € ».
Encore et toujours Stephenie Meyer pour explique ces résultats, attendu que la série Twilight affiche une « forte progression du chiffre d'affaires aux États-Unis ». Dans le communiqué délivré par la société, on apprend que la croissance « est également significative en Grande-Bretagne, la France et l'Espagne affichant des rythmes de progression moins soutenus compte tenu du poids de l'Éducation. Les Fascicules, plus sensibles à la conjoncture, enregistrent un repli, à l'exception de l'Allemagne et de l'Italie ».
D'autres éléments sont à prendre en compte, comme la consolidation par intégration globale à effet du 1er janvier 2009 des éditions Albert René, dont Hachette a acquis 60 % du capital. On constate cependant un recul de l'éducation et de la littérature en France.
Lagardère précise également que la dette du groupe s'élève à 2,143 milliards €, ce qui représente une baisse de 476 millions € par rapport au bilan affiché au 31 décembre 2008.