Pendant les vacances j’ai passé une
journée à Giverny avec ma moitié, ce qui nous a donné l’occasion de visiter le nouveau musée des impressionnismes et l’exposition
« le jardin de Monet à Giverny : l’invention d’un paysage » (j’ouvre une parenthèse pour vous rassurer : Non je ne passe pas
tout mon temps libre dans les musées !).
Successeur du musée d’art américain qui appartenait à la fondation Terra, le musée des impressionnismes a conclu un partenariat avec le musée d’Orsay lequel se concrétise notamment par le prêt de toiles de Monet pour l’exposition.
Le peintre Claude Monet (1840-1926) est considéré comme le chef de file de l’école impressionniste. En 1890, il achète une propriété dans le village de Giverny, situé dans l’Eure, il y aménage un magnifique jardin riche d’une grande variété de fleurs, agrémenté d’un petit étang aux nymphéas et d’un pont d’inspiration japonaise. Il fait dériver un bras de la rivière Epte pour aménager l’étang aux nymphéas et finance le goudronnage de la route qui passe devant chez lui pour éviter que la poussière n'envahisse ses plantations. Selon le directeur du musée, Diego Candil, « Monet a mis près de vingt ans à réaliser ce jardin et il ne l'a peint que lorsqu'il a correspondu à ses attentes ». Il réalise alors 200 tableaux sur le thème son jardin, en particulier la série des Nymphéas. Georges Clemenceau qui était son ami lui commanda la série destinée à l’Orangerie des Tuileries qu’il acheva quelques mois avant sa mort.
L’exposition consacrée au parcours artistique de Claude Monet à Giverny présente une vingtaine de toiles, des photographies et des documents. Elle comprend trois sections : L’invention d’un paysage, Monet peintre du XXe siècle et l’élaboration d’une image. Parmi les documents figurent les pièces administratives autorisant Monet à faire dériver la rivière Epte, des photographies prises par Sacha Guitry qui était un ami du peintre. Dans les tableaux exposés dont beaucoup proviennent de collections particulières j’ai remarqué « Nymphéas avec rameaux de saule » qui provient du lycée Claude Monet à Paris mais je n’ai pas trouvé dans quelle circonstance cet établissement est devenu dépositaire de cette œuvre d’art.
Précision utile, au cas où mon article vous aurait donné des idées, au moment où vous me lisez l’exposition est terminée depuis le 15 août.
Pour finir et afin de faire plaisir aux amatrices et amateurs de jardins (n’est ce pas Grillon !) je n’allais pas vous quitter sans vous offrir une vue de l’étang aux Nymphéa et un gros plan de ladite fleur.