on pourrait résumer la parenthèse "montréal" par la quantité phénoménale de cafés latte glacés sirotés, de cheesecakes (chocolat blanc, oreo, citron, etc.) engloutis, de magazines "comme je les aime" feuilletés (et là je ne parle pas des magazines made in montreal mais in us), de barmacies et restaux découverts, de rues parcourues en long et en large, de photos prises à l'arrachée le jour, le soir, la nuit, de looks de rue observés... bref, des semaines totalement et exclusivement urbaines où nous n'avons pas daigné sortir du périmètre plateau/mile end...
et puis quel phénomène étrange de revenir dans un endroit que je connais si bien... et après tant d'années. je mentirais en disant que la nostalgie et la mélancolie n'ont pas parfois surgi au détour d'une rue ou à la vue d'un paysage... souvent d'ailleurs, je me demandais si le souvenir qui s'emparait de mon esprit à un instant précis avait un lien avec cette ville... et puis montréal n'a pas changé en général.... pour finir, je me suis retrouvée après ces trois semaines dans le même état d'âme dans lequel j'étais quand je suis partie... ce sentiment que montréal est une bulle que je trouve trop oppressante.... allez, maintenant on ferme le châpitre montreal et on passe à autre chose.