Ca y est. Après quelques 331 épisodes en 15 saisons, la série Urgences et surtout son hôpital de Chicago, le Cook County, ont baissé le rideau, comme l’indiquait le titre du dernier épisode.
Le 27 juin 1996, la France fait la connaissance du gentil Mark Greene, de Susan Lewis, du séduisant interne John Carter, de l’infirmière Carol Hattaway, du chirurgien râpeux Peter Benton et surtout d’un certain pédiatre Doug Ross…
Urgences a ouvert la marche devant Chicago Hope, Grey’s Anatomy et autres Dr House.
Revenons au Dr Doug Ross, le pédiatre le plus sexy qu’il m’ait été donné de voir (de loin, mais bon, quand même…). Le personnage de brun ténébreux, bourru, cavaleur et un tantinet alcoolique permet à un certain George Clooney de devenir une superstar, voire un sex-symbol interplanétaire.
Je me demande d'ailleurs si c'est la blouse ou un microclimat particulier qui profitent aux comédiens de séries-bistouri ? Patrick Dempsey n’est plus appelé que Dr Mamour (waou), Hugh Laurie et sa mauvaise humeur chronique séduisent à tour de bras.
Le 23 août 2009, John Carter a créé une fondation caritative et ses amis du début se retrouvent évidemment pour cette occasion. Les interprètes des saisons intermédiaires ne laissent pas le même souvenir que les premiers arrivés. Robert Romano et son sthétoscope en or «parce que c’est le meilleur chirurgien du monde» (qui finira écrasé par un hélico sur le toit de l’hôpital, brrr…), Luka Kovac, Jin-Mei Chen, Dave Malucci, Maggie Doyle (qui deviendra Experte à Las Vegas) ont eu leur heure de gloire, mais ne suscitent pas la même nostalgie.
Suite et fin, donc. Weaver, Benton, Corday, Lewis, tout le monde est là. Même Ross et Hattaway ont fait un clin d'oeil il y a quelques épisodes. On imagine que Carter reprendrait bien du service. On retrouve Rachel Greene, fille du gentil-Dr-Greene (à croire que les termes sont inséparables), qui annonce son intention de reprendre le flambeau de son défunt papounet. La boucle est bouclée.
Alors oui, j’avoue avoir décroché durant certaines saisons, mais Urgences faisait partie de mes habitudes TV, LA série toujours là, comme une vieille copine fidèle au rendez-vous. Souvent copiée, parfois égalée. J'ai eu un petit pincement en entendant le fameux générique de fin. Je suis une incorrigible sentimentale, je devrais me faire soigner. Mais aujourd’hui, je vais aller où ?