A l'occasion de la consultation publique du Grenelle de l'Environnement, via une série de réunions en région et sur internet, Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie avait convié hier soir une quarantaine de blogueurs à son ministère pour une causerie au coin du feu.
L'invitation a été lancée par Vincent Ducrey, qui n'en est pas à son coup d'essai, puisqu'il était responsable de la mobilisation des blogueurs pendant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy et que, plus récemment, il a joué un rôle déterminant à mes côtés dans le succès du live blogging à l'université d'été du MEDEF.
L'opération n'est pas un gadget, ni un effet de mode. Le sujet se prête bien à une discussion sur internet et on a vu fleurir des sites pro, mais aussi anti-gouvernementaux depuis le lancement de la phase préparatoire du Grenelle. Ce qui démontre bien la vitalité du débat sur la toile. Par ailleurs l'opération s'inscrit dans la continuité d'un choix opéré par le gouvernement de prendre en compte internet comme un vecteur d'expression dans le cadre de la phase de consultation publique. C'est ainsi que le débat a été ouvert par le gouvernement à travers un forum sur le site officiel du Grenelle de l'environnement, mais aussi à travers des initiatives privées soutenues par le ministère telles que Noé, un site totalement web 2.0 qui se revendique de "l'écologie participative".
Pour agrémenter le tout, l'opération était relayée en direct sur Second Life simultanément sur l'Ile Verte (territoire appartenant aux Humains Associés, l'association de Natacha et Sacha Quester Semeon et Tatiana F. Salomon) et sur l'ile de la majorité présidentielle, reprise par Patrice Vuillard après le départ de Loïc le Meur. Coup du pub ? Opération de com' dans l'opération de com' ? Simple générateur de buzz ? Une chose est sûre, c'est qu'à elles deux, les îles ont accueilli environ 80 participants, soit pour chacune, autant que dans la salle. Des intervenants virtuels qui ont cependant pris une part bien réelle au débat, puisqu'ils ont pu poser par l'intermédiaire de Natacha et de Patrice, environ 1 question sur 4. Et si le nombre de 80 slifers vous parait limité, il faut bien reconnaître que l'île verte et l'île e la majorité présidentielle ont presque fait le plein, puisque la limite technique pour la retransmission d'un événement live sur Second Life reste de 50 personnes par point de rencontre. Dans les prochains billets, je vous ferai partager en vidéo les réactions à chaud de Natacha et Patrice que j'ai interviewés sur place à l'issue de la rencontre, puis nous reviendrons sur le fond du débat, avec les temps forts de l'interventions de Nathalie Kosciusko-Morizet. Photos : Frédéric-Michel Chevalier sur Flickr
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 15 octobre à 12:22
Bonjour, Courant de ce mois d’octobre 2007, une des thématiques portées au niveau National est le « Grenelle de l'environnement » avec pour axe majeure : « le développement durable » Je souhaite interpeller M. Le Ministre d’Etat JL Borlo & Mme Nathalie Kosciusko-Morizet sur leur approche respective dans le Secteur particulier de la Gestion des Accidents de route en France. En l'occurrence, le modèle retenu est un modèle répressif et nul part éducatif ni informatif. De plus, ce modèle -- biaisé du fait de l’ignorance de l’apport des nouvelles technologies - est animé par ce même Ministère et celui de l’Intérieur. En effet, les citoyens se plaignent de la gestion des limitations de vitesse variées allant de 30km/h, à 50km/h, à 70km/h, à 90km/h, 110km/h et sur autoroute à 130 (voire 110km/h.en fonction des secteurs). Je défie Quiconque de pouvoir adapter sa vitesse sur un nouvel trajet sans porter une attention particulière à la signalisation, bien souvent mal positionnée voir absente. Ma recommandation - dans un esprit de démarche de Développement Durable de l’Etat Français et des Ministères respectifs Transports/Intérieur - serait de permettre à tout véhicule de recevoir un BIP continu dans son véhicule dès qu'il dépasse la limite de vitesse autorisée et cela indépendamment du lieu où l’on se trouve. Cette technologie existe et est déployée à Dubaï et dans bien d'autres localités. J'invite les touristes français à prendre un taxi ou tout véhicule particulier à Dubaï et de tenter d'aller au-delà de la vitesse autorisée, immédiatement un bip retentit et on est averti. Dans cet esprit, c'est l'Etat qui doit informer chaque citoyen, éduquer et ensuite pénaliser ! L’Etat dans ce cas précis, c'est le ministère de l'écologie, de l'équipement et des transports. Je souhaite que ce point soit porté HAUT et FORT lors de ce Grenelle de l'Environnement. Je développerais ce point au sein de l'AFJE et de la Table Ronde que nous organisons le 26 octobre 2007 au Senat avec pour thématique " le rôle du juriste dans la démarche développement durable dans l'entreprise". Bien cordialement
Dr-Ing. ENPC, Juriste d'affaires