Mininova, vous connaissez? Un site de partage de fichiers qui propose de faire son marché "librement". "La justice hollandaise a
rendu aujourd'hui son verdict dans cette affaire opposant le célèbre
site de référencement de torrents à l'organisation chargée de lutter
contre le piratage. Le tribunal a ordonné à Mininova de retirer dans
les trois mois tous les liens vers des contenus protégés par les droits
d'auteur, sous peine d'une amende de 1 000 euro par torrent illicite
pouvant atteindre 5 millions d'euros.Bien que la cour n'ait pas reconnu Mininova coupable de violation du
droit d'auteur, elle a estimé que le site de téléchargement n'avait pas
pris les précautions suffisantes. Il a rejeté l'argument de la défense, qui démentait la possibilité
de modérer les torrents publiés quotidiennement. Une étude réalisée
dans le cadre du procès a d'ailleurs montré que 80 à 90% des liens
choisis au hasard dans les catégories jeux, films, musique et séries
télévisées pointent vers des produits dont les droits d'auteur sont
protégés." (via Clubic).
En Angleterre aussi, les débats se poursuivent :
"Dans son édition du 25 août, The Guardian révèle que les autorités britanniques réfléchissent à l'idée de couper l'accès Internet aux
méchants téléchargeurs. Mais version anglaise. Plusieurs variations
repressives seraient envisagées pour décourager les « pirates » de
s'échanger en ligne des contenus protégés par le droit d'auteur (via Silicon)
A défaut de rencontrer un consensus sur le territoire national (les débats reprendront à l'Assemblée Nationale le 14 septembre prochain), notre Hadopi a l'air de bien s'exporter!