Cliché I. Rambaud
Autrefois, jusqu'aux années 60 du siècle passé, on entendait, derrière la cloison, les chevaux qui tapaient du pied, qui hennissaient parfois ou s'ébrouaient. Autrefois, il y a déjà des décennies, avant que le tracteur rutilant ne les remplace dans les champs.
Des décennies sans chevaux, des décennies de silence et d'abandon. L'écurie a gardé ses mangeoires, ses rateliers.
Les chevaux sont des fantomes qui passent dans mon souvenir, puissamment, avec leurs flancs épais, leur crinière libre, leur doux regard.
Un temps d'avant.
Bonne méditation.
Merci pour votre lecture ! Thank you for reading !