Nous vivons à une époque où la vie tourne à toute vitesse. Le temps c’est de l’argent! Entre le travail, les enfants, les amis, les études, les sports et loisirs, les petits plaisirs personnels, les repas minutes, etc., il faut bien dormir un peu. Normalement, nous avons besoin entre 7 et 8 heures de sommeil par jour. Osez prendre ce temps, alors que les engagements n’attendent pas et que la pression se fait sentir! Shame on you! Ne vous inquiétez pas, un médecin suisse (Robert Blois) propose quelques trucs afin de diminuer le temps de sommeil par nuit. Selon lui, il faut réduire de 15 minutes tous les 10 jours le sommeil et ainsi on atteint une nuit de repos de 5h30. Oui, oui, 5h30 serait suffisant.
Cependant, le médecin ne connait pas les effets à long terme sur le système de santé, tout comme il se réfère à une expérience pratiquée sur des militaires américains… Également, je ne crois pas qu’une nuit de 5h30 soit efficace pour récupérer physiquement et mentalement. À moins d’être un clone de Gregory Charles, je ne vois pas comment une personne peut y arriver.
Sommes-nous rendus à vouloir capitaliser maintenant notre sommeil afin d’être plus productif, mais à quel prix? Lorsqu’on regarde les statistiques sur l’épuisement professionnel et les séparations liées au travail; je ne suis pas certain qu’il soit bien de vouloir réduire le temps de sommeil. Revoir notre horaire de fou, oui. Bref, pour le médecin en question : Shame on you !!!
Est-ce que cela transparaît dans mon billet que j’aime dormir et prendre le temps de vivre!?
Sérieusement, « des études de chronobiologie ont montré que les périodes les plus favorables à l'endormissement se situaient généralement sur la période nocturne de 23 h à 7 h et l'après-midi aux alentours de 13 h (sieste). […] Il a également été mis en évidence que l'heure du coucher influence de façon déterminante la qualité et la quantité de sommeil produit. […] On sait aussi que l'activité physique pratiquée dans la journée a sur le sommeil des répercussions importantes. »
Bonne nuit!
Sources : Tribune de Genève
Bruno Chauzi