Les Vieilles Charrues sont un événement musical incontournable dans l’ouest de la France si ce n’est dans le pays tout entier. Encore une fois, les organisateurs ont fait fort, explosant encore le record d’affluence à 230 000 spectateurs cumulés sur 4 jours. Compte rendu.
Tellement unique ces Vieilles Charrues. Cette 5ème fois à Carhaix était pour moi la meilleure. Pour la prog’ d’une part mais aussi pour la fête que j’ai pu y faire là bas. Comme à chaque fois d’ailleurs. Car c’est aussi ça Carhaix. Je ne suis pas allé dès le jeudi, trop long, trop dur et au final d’après les échos que j’en ai eu, j’ai bien fait. Certes Bruce Springsteen apparaissait comme une grosse tête d’affiche mais pas pour moi. A part « Born in the USA » (que mes voisins de camping ont repris tout le week end et je peux vous dire que c’était long…), je ne connais pas tant que ça la carrière du boss. Le reste des groupes du jeudi soir restant anecdotique (mauvaises prestation des Killers).
Kravitz assure l’essentiel
Comme je fais ce que je veux, je ne vais parler que de ce qui a retenu mon attention pendant ce week end. A quoi ca sert de parler des déceptions ? Quoi qu’il arrive il fallait voir Lenny Kravitz, malgré un certain flegme sur certains morceaux, qui a fait le boulot jusqu’à l’époustouflant final de « Are you gonna go my way ? » ! Grosse dose d’electro aussi avec Birdy Nam Nam, à la hauteur de la place qu’ils occupaient dans la prog.
Du bon rock
Il ne fallait surtout pas raté Izia qui fut pour moi le meilleur concert du festival. Elle a produit une grosse prestation scénique en servant un rock dont on peut être fier qu’il soit français. Mais je reviendrai sur Izia dans un prochain billet. Elle me fait presque oublier l’assurance des Ting Tings, devant une scène Kerouac presque trop petite pour contenir le public bien chauffé. Je n’ai pas été en reste non plus. Belle présence, bonne prestation du groupe, le public était conquis.
Cabrel pour la foule
Ne parlons pas de Julien Doré mais plutôt de Françis Cabrel qui a partagé de longs moment de chant avec son public, reprenant en choeur de nombreux standards de son répertoire (Petite Marie notamment). Très sympa à ce moment là de la soirée. Moby cloturera ces Vieilles Charrues 2009 un peu plus tard dans la soirée, délectant le public de son talent d’homme orchestre electro.
Mention spéciale aux nouveautés et à la surprise : grande roue et tirelienne à l’entrée du site et le feu d’artifice assez gourmand que le festival a fait péter au dessus de nos têtes. Dommage que le public n’ai pas accroché davantage sur la thématique extra terrestre que le festival avait tenté d’apporter.
En tout cas, vivement l’année prochaine !
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