Voici la septième et avant-dernière partie de la V.F. d’un rapport de bataille concernant la nouvelle édition de Crown of Glory. Vous retrouverez les précédentes parties depuis cette page. Pour plus d’infos sur Crown of Glory EE, voyez le site officiel.
Poland 1792 Simple Economy par Joram.
Finalement, la Turquie refuse ma proposition l’incitant à attaquer la Russie ! Je vais devoir trouver des arguments plus convaincants. Dans ces entrefaites, les russes ont pris à partie mon navire marchand. S’il n’est pas coulé durant cette bataille, il va lui falloir faire voile vers un port ami, afin de s’abriter.
Il semblerait que mon navire n’ait pas survécu à l’agression russe. Il a sombré ! J’ai dû consulter le compte rendu des évènements pour m’en assurer. Hé bien, quel beau gâchis financier ! Quoi qu’il en soit, vous voilà prévenus des risques encourus avec vos flottes de commerce. Cela me fait penser qu’il y a une chose que j’ai omis de vous montrer. L’acquisition de nouvelles troupes. A cela deux raisons. D’une part, le niveau de mes casernes (barracks) est si bas que je n’ai guère d’options d’achat, autres que celles se rapportant aux milices ou à l’infanterie régulière. La seconde ? Mon manque de liquidités, jusqu’à récemment !
Sur cette capture, la province concernée dispose de casernes décentes et de docks. Comme vous pouvez le constater, de nouvelles icônes de recrutement rapide sont disponibles, listant toutes les options d’acquisition pour cette région.
Remarquez à quel point l’amélioration des troupes de cavalerie est coûteuse, particulièrement celle concernant les lanciers. Il me faudra économiser longtemps pour en ajouter une unité car comme vous le voyez, elles nécessitent aussi des points d’expérience et sont limitées en quantité. Les navires sont un autre gouffre financier mais avec eux, la véritable difficulté réside dans les délais de construction. Il est indispensable de planifier à l’avance ces investissements. Afin de renforcer votre flotte, ainsi que de protéger les vaisseaux déjà acquis. D’autre part, la Pologne représente un très mauvais exemple pour présenter le recrutement d’unités, en raison de son UCI (Unit Cost Increase – augmentation du prix des unités) très élevé. Cela étant dû aux conditions politiques de l’époque. Ce modificateur diffère selon les nations, fluctuant plus ou moins.
Durant le mois de juin 1793, tout me tombe dessus d’un seul coup ! Mon plan prévoyait que l’ensemble de mes effectifs devait retourner à Cracovie, pour y attendre la suite des évènements. Malheureusement, les russes parvinrent à intercepter mon armée principale en Galicie, alors que ma cavalerie décidait, de son propre chef, de repartir vers Cracovie. Les prussiens les y rejoignirent ! Ainsi donc, j’allais me retrouver à devoir mener une seconde bataille de Galicie, sans le renfort de mes puissantes unités à cheval.
Cette confrontation ayant duré plus longtemps, j’ai pu utiliser FRAPS afin de vous présenter des captures d’écran montrant le déroulement d’une QB (Quick battle). Pour commencer, les russes firent appel, en renforts, aux survivants de l’armée que je pensais avoir décimé le mois précédent. D’un statut de supériorité numérique initial, je me retrouvais donc en position d’infériorité ! En prime, la météo décida de s’en mêler ; la pluie se mit à tomber. Cela dit, j’avoue que cet élément est plutôt à mon avantage car il complique un peu la tâche de l’attaquant.
Tandis que mon centre tenait bon, mon artillerie mettant en déroute plusieurs unités ennemies, le flanc droit subissait une pression sévère.
Nous échangeâmes des tirs pendant quelques temps, avant que ma ligne d’attaque ne commence à se perdre pied.
Cependant, mon artillerie continuait à pilonner ses rangs et je pense qu’il dut engager quelques charges de cavalerie inconsidérées car tout d’un coup, nous nous retrouvâmes dans une situation bien plus équilibrée.
Malgré tout, le nombre était de son côté, grâce a des renforts opportuns. Qui plus est, les armées russes sont relativement mieux entraînées que celle que j’avais pu combattre jusqu’ici. Ayant tenu vaillamment, mon artillerie finit cependant par baisser les armes. L’ennemi concentrait à présent ses feux sur mon flanc droit. Je commençais à me dire qu’il faudrait bientôt envisager la défaite, tout comme l’apprentissage du russe.
Je me voyais perdu. L’une des unités me faisant face ? Une troupe d’élite de la Garde ! Mes forces s’amenuisaient… Nous nous étions bien battus mais l’entraînement, le nombre, ainsi que le moral ennemi, avaient eu raison de notre vaillance. Lorsque soudain, contre toute attente, le maréchal Poniatowski parvint à redonner courage à ses soldats ! Une paire de divisions répondant à ses exhortations, rejoignit bravement le combat. Compter dans ses rangs un commandant charismatique, voila qui paye !
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