La nouvelle souche
Amplification
Saison 4, Episode 24 sur 26
Diffusion vo : CBS – 13 mai 2009
Diffusions vf : RTL TVI – 11 août 2009, TF1 – 2 septembre 2009
Le DSC traque un tueur qui lache des attaques chimiques à l’anthrax dans des lieux peuplés comme un parc ou une terrasse de café.
Pas de super guest stars hormis Tamlyn Tomita, l’asiatique de service si j’ose dire vu qu’elle apparait dans une quantité de séries et généralement comme second rôle inutile. Son heure de gloire fut Burning Zone, 24, Eureka et JAG. Et en tant que guest d’un ou deux épisodes, cela doit être la seule à Hollywood à faire mieux que Zeljko Ivanek en quantité. C’est l’une de ses fameuses têtes qu’on se dit « je l’ai déjà vu quelque part » sans avoir la moindre idée de son nom. Tous ses crédits sur sa fiche imdb où on notera qu’elle a débuté dans Karaté Kid 2 et qu’elle accepte tout, même Heroes où elle a interprété la soeur de Hiro Nakamura.
Du coté de l’épisode, la série joue à nouveau sur la peur de l’attentat terroriste de masse avec l’anthrax par un des disciples d’un scientifique recalé par le gouvernement alors qu’il ne voulait que mettre au point un moyen de protéger la population d’une attaque de ce type. Il y a une volonté de prouver que leur moyen de défense était bon en mettant en place ces attaques que leur système aurait déjoué. Mouais, ça fait déjà vu et pas mal téléfilm catastrophe pourri de TF6 ça. Assez peu d’originalité dans les motivations donc.
Et du coté de l’enquête, c’est pas mieux. On a un déroulement classique, efficce, rythmé mais sans surprise, y compris pour le pauvre Spencer qu’on veut nous faire croire qu’ils vont oser le tuer juste avant le double épisode de fin de saison. Mais bien sûr … Enfin, on peut remercier ce type d’épisode parce que c’est grâce à eux qu’il y a un vrai choc pour le téléspectateur lorsqu’un personnage principal meurt avant la fin de saison (je me rappelle du choc en saison 2 de Buffy avec la victime dans les couloirs du lycée après que monsieur le tueur le soit devenu à cause de Buffy et ses envies incontrolables ! Je ne dis pas qui c’est pour ceux qui n’auraient pas encore découvert la série, honte à eux !)
En fait, Spencer montre bien le problème de l’épisode pour moi. Il joue sur la tension mais je n’ai jamais été tendu. Que cela soit avec Spencer ou le tueur, je n’ai jamais ressenti la moindre tension et forcément, ça n’aide pas. Par contre, si vous avez accroché et était tendu, là, l’épisode peut s’avérer être très bon grâce à un bon rythme de révélations et de réalisation. Et puis la scène de fin avec le militaire qui coince comme il faut le méchant fait écho à l’épisode précédent où le flic avait échoué à le convaincre. La seule différence, c’est qu’ici, Hotchner n’était pas sonné par avoir percuté une voiture et pouvait donc le briefer avant. Mais là encore, on sait dès le départ que c’est un piège du militaire pour qu’il se rende de lui-même. Les dialogues jouent mal sur la possibilité que l’armée recrute effectivement des dingues dans son genre.
Et puis l’image finale est over ze top avec le long mur comprenant des centaines de virus. C’est probablement réaliste mais cela fait tellement cliché ce long mur blanc avec le mec dans sa combi blanche qui le range … Tout ceux qui auront vu la menace Andromède comprendront. Et puis un truc me fait toujours rire avec cette scène : pourquoi le virus se retrouve toujours en plein milieu du mur ? Jamais au bout ou alors approximativement où il devrait être en cas de classification alphabétique.
Et l’épisode possède un énorme défaut : Spencer nous vend qu’il va être tout nu et pouf, on passe à autre chose. Un paquet de téléspectatrices ont du être super déçu quand même. Raaaaa. C’était quand même un mannequin Matthew Gray Gubler donc je suppose que cela ne doit pas être si mal sous les vêtements.
Bref, 5/10 ou 8/10
Tout dépend de si vous avez été pris par la tension que l’épisode a cherché à instiller. Si oui, l’épisode est bon, bien rythmé et bien réalisé. Si non, comme c’est le cas pour moi, l’épisode s’avère classiquement efficace mais sans plus.