A Castel Volturno, près de Naples, un prêtre italien, Padre Giorgio, scandalisé par la politique xénophobe de Berlusconi, émet des permis de séjour "au nom de Dieu". Le plus intéressant est à la fin : "Moi je suis convaincu que dans le fond ça convient au gouvernement italien, d'avoir beaucoup de clandestins, parce que grâce à eux de nombreux travaux sont effectués à tous petits prix". On pourrait ajouter que la stigmatisation des étrangers, vieille ficelle parmi les vieilles ficelles de la politique, est un terrain sur lequel il est facile de se faire élire. Il s'agit de capitaliser le mécontentement des gens et de le détourner vers des boucs émissaires. La peur de l'autre demeure un levier efficace.
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