La belle de ville de Bayeux est le lieu-prétexte choisi par Adrien Goetz (qui vient de sortir Intrigue à Versailles, qui reprend Pénélope comme personnage central) pour développer l’intrigue de son roman, Intrigue à l’anglaise. Et si la tapisserie, qui est en fait une broderie, était incomplète et que la fin énonçait une vérité historique mettant à mal la domination des Windsor sur la couronne d’Angleterre. Pénélope Breuil est nommée adjointe de la directrice du musée avant de prendre sa place suite à une tentative d’assassinat. Derrière les descendants des guerriers de 1066 qui défirent, avec Guillaume le conquérant, Harold à Hastings, lieu de rencontre des langues française et anglaise, se cachent de sacrés personnages dont la fougue ne semble pas connaître de limite. Derrière le roman se cache une succession de vérités artistiques et historiques qui font que le lecteur apprend autant qu’il se détend. Une réussite.
A noter que la tapisserie de Bayeux, près de 70 mètres de long, est magnifique à regarder tout comme la ville qui l’accueille d’ailleurs. Au cimetière britannique, on lira au fronton du monument, en latin, la phrase suivante : «Nous, vaincus par Guillaume, avons libéré la patrie du vainqueur.»
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