J’y aperçois au loin les lumières de la ville et celles qui me guident vers ma destination …
Le son qui va avec le billet,
500.
Le soir, le chemin du retour, c’est la même chose, à la difference qu’il y fait nuit noire, que l’on n’y croise pas de vieille dame presque sénile ni personne qui y cherche le petit bureau de poste. Quelques salary-man qui auront donné de leur personne pour des heures supplémentaires, … A l’izakaya voisin du bureau ou quelques voisins qui rentrent du “snack” en titubant après s’être égosillés sur ” Ooh Hokaiii-do, je veux te revoir Ooh mon îiile” ; quelques taxis “super Saloon” qui fendent la brise en excès de vitesse. Oui c’est ça, c’est à peu près tout ce que l’on peut y rencontrer à cette heure-ci.
Mais certains soirs … Plus particulièrement après avoir somnelé jusqu’à la gare, sur la confortable banquette collective du métropolitain et de m’être subitement réveiller m’évitant de poursuivre mon voyage jusqu’à une lointaine gare dans les profondeurs d’un Saitama rural, je ne sais comment, ni pourquoi … J’atteris directement sur l’oeuvre inachevée, la route toujours en construction depuis 30 ans, sur cette portion qui est située juste derrière la serre !
Minimum
100
50
… 40 , … 30 , … 20 , …
Ten.
Ca vous étonne, hein ? … La température de la nuit est fraîche, 24°. On annonce encore quelques pluies éparses avant l’été qui s’installera d’ici peu. Il ne reste plus qu’a patienter quelques minutes jusqu’à l’arrêt complet. A destination, il est également conseillé de patienter un peu avant d’ouvrir la bière acheté au supermarché de la gare, suites aux secousses générées pendant le voyage. Yôkoso !
En lien avec Petit Quotidien Nippon