Je ne sais pas pour toi, lecteur, mais personnellement, j’ai toujours pensé que quand on n’a rien à dire, il faut impérativement s’exprimer.
Si possible avec l’aplomb de celui qui sait.
Tu auras probablement remarqué que c’est ce qui fait l’essence même de ce blog, puisqu’on y conspue avec assurance et sans une once d’honnêteté absolument tout ce qui n’a pas l’heur de nous plaire.
(Oui, je parle de moi à la première personne du pluriel, tu as remarqué? Si tu voulais bien me lécher les pieds en te roulant sur le dos, ça me siérait particulièrement)
Eh bien figure-toi que ces derniers temps, j’ai du mal à appliquer ce principe totalement pervers et socialement périlleux (essaie donc d’adopter cette pénible attitude plus d’une journée, je te garantis que ton entourage familial et amical se résumera très vite à ton proctologue et à la cousine Honorine, celle qui est issue d’une longue série de mariages consanguins entre cousins d’Hénin-Beaumont).
Je n’ai donc rien à dire, ce qui n’est pas inhabituel.
Ce qui l’est davantage (inhabituel, si tu suivais je n’aurais pas à gâcher ta lecture avec autant de parenthèses inutiles), c’est que, n’ayant rien à dire, je ne ressens étrangement pas le besoin de pérorer puérilement dans un vide abyssal et de conchier mon prochain à longueur de billet.
Tu ne m’en voudras pas d’illustrer celui-ci ("celui-ci" renvoie au mot billet…complément d’objet direct…encore une parenthèse que tu me forces à faire, ça devient un peu pénible à force) avec ce petit film pédagogique, certes déjà un peu daté, mais dont l’efficacité ne s’est jamais démentie tout au long des (formidables) campagnes annuelles de Santé Publique destinées à mettre en garde le citoyen de base contre les méfaits de la connerie ordinaire.
En attendant, et si tu t’ennuies, tu peux toujours aller faire un tour par là.
Pour ton édification personnelle, et aussi afin de te démontrer (si besoin en était) que tout le monde peut ouvrir un blog (même la cousine Honorine, d’Hénin-Beaumont).
Ne me remercie pas.
Service.