Dans les années 80, les mômes des communes du coin venaient y faire du vélo, grand splaouch de biker débutant dans les pentes abruptes, tandis que d’autres, peut-être moins mômes, gravaient des cœurs avec des prénoms dans le sable orange : les carrières d’ocre de Roussillon n’étaient plus des carrières et pas encore un site touristique.
De nos jours, le parcours est balisé, aménagé et payant (prix abordable, qu’on ne regrette pas tant la balade est lumineuse). C’est une balade odorante dans la végétation provençale, avec
Au début du sentier, on se croirait en plein désert, ça cogne dur au moins d’aôut, l’ocre est foncée, brûlante. On se croirait aussi au bord d’un de ces canyons des paysages de l’ouest étatsunien.
Puis la balade en sous-bois commence (d’un strict point de vue thermique, on apprécie) : tout a la couleur de l’ocre, ou plutôt des ocres. Les troncs, les branches basses, les buissons, les chaussures et les pantalons. Tout. A chaque virage une nouvelle nuance, un nouveau relief. C’est magique.
- site web de l’office du tourisme de Roussillon, où j’ai puisé l’aspect historique de cette note ;
- une page web consacrée au sentier des ocres, sur le site CityZeum.