La Chine semble présenter des constantes que le temps n’affecte pas (Crime and punishment) :
- Un potentat local fait malmener tout ce qui s’oppose à lui : ceux qui possèdent des terres qui l’intéressent se retrouvent à l’hôpital, ceux qui protestent en prison...
- Mais, en dépit du risque, le petit peuple, furieux de l’injustice, se rebelle.
- Le fils d’une victime finit par tuer le potentat. La vengeance suscite un grand mouvement de sympathie, qui pourrait valoir une grâce présidentielle.
Mais est-ce aussi chinois que cela? Il y a une longue histoire, partout dans le monde, du petit peuple se levant contre l’injustice et allant à la mort s’il le faut. Est-ce un appui à mon idée (Welcome) d’un monde divisé entre ceux qui pensent, des intellectuels calculateurs et peu courageux, et ceux qui « sentent », qui sont mus par des convictions que la raison ne peut contrôler ?
Compléments :
- Dans SHORT, Philip, Mao: A Life, Owl Books, 2003, j’avais été surpris par la détermination des femmes de personnes injustement condamnées qui venaient protester auprès des tortionnaires de leurs époux. Elles finissaient massacrées.
- Il y a une histoire comme cela chez Rousseau : une femme de mauvaise vie intervient dans une dispute violente, dont les bons esprits se détournent avec crainte. Discours sur l'inégalité / Rousseau