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I love you, Man.....ou quand seuls les acteurs ne s'ennuient pas.

Par Bannister
Paul Rudd et Jason Segel. Paramount Pictures France
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Depuis quelques temps les comédies américaines ne sont plus aussi incisives et bien écrites, elles surfent sur leurs gloires passées et leurs acquis, mais la vague est maintenant redescendue. Et c’est lorsqu’on s’y attend le moins qu’un sursaut survient (comme quand on cherche une fille…mais je m’égard),malheureusement ce sursaut n’aura pas pour nom « I love You, Man », puisque « A very bad trip » est passé par là, c’est lui qui aura la palme.

Concentrons-nous donc du coup sur « I love… ». Pourquoi cet échec ? Et bien malgré un très bon casting, rien ne prend tout simplement parce qu’on a déjà vu ce film 10000 fois, entendu ces dialogues autant de fois, et vu ces acteurs jouer ce même genre de rôle et avec un bien meilleur niveau, au moins encore bien plus de fois. Durant la première heure de film on doit se permettre une petite pouffade de rire (expression déposée) à peu près trois fois, et encore on se prend à se demander si on ne le fait pas par dépit : c’est la tristesse. Ensuite, on se prend à rêver au frisson, au démarrage au moment où tout va commencer à partir en couille, et puis non. Tout ça reste fade, indigeste et franchement, je me suis même pris à avoir pitié des acteurs, et a être gêné par la nullité des situations et des dialogues. Enfin merde, quoi, Paul Rudd c’est pas un bleu dans la comédie, et Jason Segel j’en parle même pas (d’ailleurs il perdu un peu de poids et ça lui va très bien). Non, moi je ne vois qu’une excuse pour tourner dans un film comme ça : l’alimentaire. Vite tourné, vite payé, très très vite à oublier. Paul Rudd déçoit en particulier, sans envergure, sans profondeur, j’ai l’impression qu’il prend ce genre de rôle en attente d’embrayer sur, peut être, enfin du sérieux (je parle de registre), en tout cas c’est mon sentiment après ces derniers films, dont « Grand Frères » où Seann William Scott lui bouffe l’écran.

Un dernier mot sur le réal au nom de pseudo, John Hamburg, réalisateur de « Polly et moi », scénariste entre autres de « Mon beau-père et moi » ou « Zoolander » dont on ne comprend l’association avec le scénariste Larry Levine (« Dr Doolittle 1 et 2 ») : daube prévisible, daube bien visible (vieux proverbe indien de 1458).

Non, faites vous une faveur, ce 29 Juillet, allez voir autre chose.

Bannister.


 

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