J'aurais eu envie de citer Pascal et son Mémorial pour introduire la chronique du jour, non pas simplement à cause de cette apostrophe écrite en majuscule « FEU », mais bien plutôt pour cette force de conviction inébranlable dont le texte est agité et aujourd'hui encore pourrait faire presque peur, tant la puissance des évocations marque ce texte.
Chez Pascal, nul doute, nulle angoisse, même dans la nuit, le parcours est désormais connu. Mais voilà, on ne va pas faire ça à François et citer Pascal pour parler de son livre.
Et pourtant, la déréliction de l'homme perdu dans une nuit sans Dieu, mais avec flammes... Sommes-nous si éloignés de l'ennui pascalien ? Quand un hôtel où vous logez après avoir traversé l'Atlantique flambe, que faire ? Dans une nuit de noirceur et d'incertitude, ne donnerait-on pas beaucoup pour un feu qui soit guide ?
La réponse se trouve dans L'incendie du Hilton, de François Bon. Et dans notre chronique.
D'ailleurs, on y trouvera même un peu plus que cela dans la chronique...