Primaires or not primaires ? pas de doute c’est ze question politique de la semaine. En clair, et pour ceux qui préfèrent le foot à la politique, il s’agit de savoir si le candidat qui se fera battre par Sarko en 2012 doit être désigné par les derniers adhérents du PS encore à jour de leur cotisation ou par le « peuple de gauche », tout entier rassemblé dans une grande messe laïque et pré-électorale.
Franchement, chez « Restons Correct ! », on s’en tamponne un peu la carte d’électeur même si on a compris qu’il y en avait qui se voyaient déjà en haut de l’affiche, qui se la jouerait bien Obama contre Hillary avec Ségolène dans le rôle d’Hillary…
Par contre, ce qui nous intéresse ce sont les réactions de Josette. Pas celles de Marcel parce que lui, tant qu’il a son match de foot sur Canal + et sa (vraie) galette-saucisse quotidienne… Josette c’est pas pareil : la semaine dernière elle faisait « femme de droite » après avoir pris connaissance des déclarations de Silvio Berlusconi à VSD, maintenant elle se sent sympathisante de gauche, à donf… Comme l’a écrit le poète dont nous avons oublié le nom : souvent femme varie, bien fol qui s’y fie…
Depuis qu’elle a compris qu’elle ne pourrait pas voter Silvio vu qu’il n’est même pas Français, elle hésite. Bien sur il y a Olivier, le p’tit facteur de Neuilly tellement plus craquant que ce brave Robert, celui qui distribue leurs feuilles d’impôts aux usagers du service postal public de Pleudihen sur Rance. Mais d’un autre côté y’a aussi monsieur de Villepin. Avec sa classe balnéaire et son prestige dans le microcosme des veuves de gendarmes retraités il ferait quand même un chouette candidat de gauche…
Nous ne manquerons évidemment pas de vous tenir au courant de l’évolution des angoisses métaphysiques de notre amie Josette sur le sujet. Quant à vous, chers lecteurs, vous ferez évidemment comme vous voudrez, d’autant plus que nous ne sommes pas candidats. Pas candidats mais pas indifférents pour autant. En fait, c’est décidé : si, par inadvertance, quelqu’un a l’imprudence de nous laisser rentrer dans un bureau de vote estampillé « primaires de gauche », on vote Bayrou, direct !
D’abord ça lui fera plaisir, vu qu’à ce qu’on raconte il n’aurait pas le moral en ce moment. En plus on ne sait jamais : sur un malentendu ça peut marcher et, convenons en, Jean Lassalle et son célèbre béret au ministère de la culture, ça le ferait vraiment trop…
C’est pourquoi notre message personnel du jour s’adresse à nos camarades socialistes : les primaires, chiche ! qu’on rigole un peu…