Pour un cachet modeste, les techniciens n'ont pas compté leurs heures, avec des nuits très courtes et une charge de travail importante.
Mais là où le bât blesse, c'est au niveau des conditions de travail et de la considération apportée à ce travail par l'organisation . « On devrait au moins avoir droit à une cafetière, On avait tout le temps la sécurité dans les pattes. Si on allait se chercher des bières, on nous empêchait de rentrer. Même pas un sourire, une poignée de main... On ne se plaint pas de la charge de travail, parce que le Sakifo, c'est une expérience géniale à vivre, mais on aimerait juste un peu de reconnaissance de notre travail, un endroit où dormir, où prendre une douche, ne pas être fliqués par la sécurité. En métropole, dans ces conditions, la moitié des gars se seraient cassés », plaident des intermittents pas contents.
Des techniciens qui envisagent de rendre public leur mécontentement, via une lettre de doléances. Une publicité qui ferait comme une fausse note dans le concert de louanges qui a salué la réussite du Sakifo 2009.
François GILLET