"Le travail de Michals est presque aussi autobiographique que celui de Lartigue, par exemple, mais il en diffère radicalement en ceci : il ne surprend pas le moment, il le crée. Contrairement à Lartigue adolescent patiemment posté au détour des allées du Bois de Boulogne pour y saisir l'apparition d'une élégante en grande toilette, Michals n'est jamais à l'affût des mouvements du corps : il provoque, pour la pellicule et par elle, les mouvements de l'âme. À cette fin, il utilise des modèles, professionnels ou non, des procédés techniques complexes de savantes mises en scène."
Renaud Camus