D’abord il met les doigts dans le pot de sa plante verte, inquiet de voir apparaître des feuilles jaunies. Mea culpa, c’est moi qui ai un peu trop forcé sur la bouteille concernant la petite plante verte… oups. Faut dire que le baobab, envoyé comme candidature spontanée, lui, pousse tout seul même sans eau.
Ensuite, le recruteur doit faire l’effort de rassembler ses neurones quelque peu ensablés pour trouver les boutons : pc, mac, imprimantes… Et là, premier petit plaisir de la journée : les clignotants s’allument, tout brille de mille feux, les moteurs ronronnent, la technique marche (ouf, on évite la dissertation sur la dépendance de l’Homme vis à vis des machines).
Après, c’est l’heure de la relève. On relève les messages téléphoniques (d’une oreille distraite peut-être oui). On relève les mails (d’un regard rapide parce qu’ils se comptent par centaines, on approfondira plus tard). Et on relève le dossier de son fauteuil inclinable (ça, beaucoup plus fastoche). On relève la tête (oui, je sais, c'est facile).
Allez ouste, la réunion de mise au point du lundi maintenant. Et nous voilà tous ensemble avec nos gros dossiers sous les bras. On se retient de disserter sur nos vacances : Cécile évoque rapidement son périple en Suisse, Héloïse sa Barcelone tant adorée et on attend encore que Vincent nous raconte sa Normandie. Pascal, lui, nous a envoyé une carte de Chine (merci mon cher) et votre serviteur (comprenez "moi", je n'écrirai pas serviteuse, trop moche ce mot), a fini de déménager dans sa nouvelle maison.
Bref. On est là, tous en rond autour du planning et des dossiers en cours. On a de la chance : tout s’est bien passé en notre courte absence, pas de mauvaise surprise. Au contraire, des candidatures intéressantes, des devis à faire sur de nouvelles missions, et même les remerciements d’un de nos clients. Ah voilà qui nous donne du peps, à défaut de nous rafraîchir (dis, l’orage, c'est quand que tu nous tombes dessus ?).
Et nous voilà à nouveau dans le grand bain : le standard sonne, les claviers s’activent, les oreillettes frémissent et les « bonjour » souriants au téléphone fusent. C’est reparti !
Tellement vite qu'un peu plus, j'oubliais de mettre ce petit billet en ligne. Mais ça y est, voilà qui est fait. Et voilà terminée notre 1re journée de retour de vacances.
PS : pour ceux qui attendent de nos nouvelles, merci d’avance de nous laisser un peu de temps. On répondra à chacun, promis. Et de façon personnalisée, promis aussi.