La lecture de ce petit ouvrage, dans lequel Elie WIESEL raconte son expérience concentrationnaire devrait figurer au programme d’une ou l’autre classe du collège. La lecture en est aisée, et permet même à ceux que l’Histoire ou la lecture rebutent d’apprendre ce que furent l’horreur nazie et l’univers concentrationnaire.
Elie WIESEL nous montre aussi jusqu’où peut aller la violence d’hommes devenus des bêtes pour seulement repousser les limites de la vie. Vouloir à la fois que son père survive et souhaiter qu’il meure…. Instinct de survie, amour filial, foi en Dieu disparue, doutes. De nombreux sentiments affleurent au fil des pages.
Heureusement, c’est du passé, et de telles choses ne peuvent plus se reproduire dans notre monde civilisé.
Le Darfour, la Birmanie, la Tchétchénie et d’autres encore ne seraient donc pas de notre planète, ou d’une autre époque…
Non, malheureusement, et les horreurs nazies se reproduisent encore, sans l’adjectif nazi, et sans toucher autant de personnes en même temps et dans une même contrée, certes, mais elles existent encore.
Du point de vue de l’être humain, qui en est victime, qu’elle soit nazie, birmane, russe, asiatique , africaine ou autre, l’horreur est toujours horreur.
N’oublions pas les souffrances qui ont jalonné notre Histoire, mais ne fermons pas les yeux devant ce qui, de nos jours, se passe autour de nous.