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Les Broad Street Bullies ont semé la terreur sur les patinoires de la Ligue nationale de hockey pendant les années 70. Leur style de jeu intimidant en a fait craindre plus d'un. Plusieurs durs-à-cuire de l'époque ont déjà affirmer avoir eu peur de d'aller jouer au Spectrum de Philadelphie. Ces bêtes déchaînées, menées par un leader hors-pair en Bobby Clarke et un entraîneur sanguinaire en Fred Shero*, ont d'ailleurs remporté deux coupes Stanley en 1973-1974 et en 1974-1975. Est-ce que la mentalité des d'autrefois pourrait refaire surface cette année ?
Le banc de pénalité sera plein
Les Flyers ont déjà prouvé dans les dernières années qu'ils ne détestaient pas le jeu rude. Pour ceux qui ont une bonne mémoire, rappelez-vous les Carter, Vandermeer et cie qui avaient arrêté de jouer pour aller se battre contre Josh Gorges alors que Bouillon s'en allait marquer ! Eh bien, il semble que les Flyers de cette année pourraient supplanter ceux d'il y a deux ans, alors que Downie, Boulerice, Hartnell, Jones et Cote avaient tous été suspendus. Depuis l'arrivée de Chris Pronger, les Flyers semblent de plus en plus intimidants. En fait, il possède un joueur pouvant atteindre le plateau des 300 minutes de pénalité en Daniel Carcillo, trois autres (Cote, Asham, Hartnell) pouvant facilement accumuler 150 minutes de pénalité ainsi que quelques autres pouvant atteindre le plateau des 100 minutes. Sans oublier le nouvel homme, j'ai nommé ici Ray Emery. Ceci dit, les Flyers ne pourriront pas aux bas fonds du classement pour autant. Avec autant de profondeur à l'avant et à l'arrière, on ne peut les classer à l'extérieur du top 4 de l'association de l'est.
Retour en arrière
Il est possible d'établir plusieurs comparaisons entre les Flyers de cette année et les Broad Street Bullies des années 70. Premièrement, les nouveaux comptent sur un jeune capitaine fougueux en Mike Richards tout comme les anciens comptaient sur Bobby Clarke. Ensuite, les gros marqueurs comme Leach, MacLeish et Barber sont désormais remplacés par Carter, Gagné et Hartnell. Chris Pronger peut être comparer à un André Dupont moins punis et plus talentueux. La réincarnation de Dave Schultz pourrait très bien se faire au travers de Daniel Carcillo. Et comme auparavant, les comptent sur certains joueurs marginaux sur qui ont comptent pour jeter les gants plusieurs fois par année. Bref, si Ray Emery peut être dominant comme l'a été Bernard Parent dans les années 70, le défilé de la Coupe se fera peut-être bien dans la ville de la fraternité !
*Petite anecdote sur Fred Shero : Lors de la Série du Siècle de 1972, Shero, entraîneur de l'équipe canadienne aurait regardé dans les yeux et demandé à Bobby Clarke d'arrêter Kharlamov puisque ce dernier détruisait l'équipe canadienne grâce à son immense talent. Au retour de l'équipe sur la patinoire, Clarke utilisa son bâton comme s'il était une hache et il fractura la cheville de Kharlamov qui fut blessé pour le reste de la série. On connaît tous la suite !
(Source : CHFANS)
Mon commentaire :
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